Solaire la route productrice d’énergie ?

La route solaire, une information quasiment passée inaperçue et qui va améliorer, peut être, notre avenir énergétique.

À l’heure de la transition énergétique, imaginez une route capable de capter l’énergie solaire et de produire de l’électricité localement.

Le premier revêtement routier photovoltaïque au monde

Wattway est une innovation française brevetée au terme de 5 années de recherche menées par Colas, leader mondial de la route, et l’INES, Institut National de l’Energie Solaire. En associant les techniques de la construction routière avec celles de la production photovoltaïque, Wattway fournit une énergie propre et renouvelable, tout en permettant la circulation de tout type de véhicule. La première route solaire est née.

Dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, le gouvernement entame la construction de la première route solaire de France.

la route solaire
COLAS : Route solaire Wattway – © Joachim Bertrand / COLAS

Prévue sur un linéaire d’environ 1 kilomètre et sur une largeur de 2 mètres, Wattway suit la route départementale N5 dans l’Orne. Raccordée au réseau ENEID, elle intègre des cellules photovoltaïques capables de produire de l’électricité. (Auto Infos)

Beaucoup d’enthousiasme mais aussi du scepticisme

Malgré ces premiers succès, les professionnels du solaire ont du mal à croire au déploiement à grande échelle de la route solaire.
Principale objection : son coût. Cela n’a évidemment aucun sens de considérer les coûts actuels des dalles Wattway, tout juste sorties des laboratoires. Mais le groupe Colas a lui-même évoqué un prix « cible  » de 6 euros par wattcrète de puissance installée d’ici cinq ans. « C’est six fois plus qu’une centrale solaire au sol aujourd’hui !
En outre compte tenu du passage sur les routes, de l’inclinaison moins favorable des panneaux, la production doit être bien inférieure à celle de panneaux classiques », relève un industriel. Olivier Appert, président du Conseil français de l’Energie et ex-président de l’IFP EN, a calculé que les électrons ainsi produits coûteraient 300 euros du mégawattheure, « dix fois le prix de gros actuel de l’électricité, quatre fois le coût de l’éolien terrestre. Et ce, sans compter le coût du raccordement, du stockage éventuel. Combien cela va-t-il coûter au budget de l’État ? « , s’interroge-t-il.  En savoir plus.

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