Addiction aux Jeux vidéo : maladie pour l’OMS

jeux vidéos 1Addiction : celle à laquelle on n’aurait pas pensé.

L’addiction aux jeux vidéo a été formellement reconnue ce lundi 18 juin comme maladie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au même titre que celle à la cocaïne ou aux jeux d’argent.

Quelque 2,5 milliards de personnes dans le monde jouent aujourd’hui aux jeux vidéo, mais et c’est heureux, ce trouble ne touche qu’une «petite minorité », précise le  département de la Santé mentale et des toxicomanies de l’OMS.

Toute habitude de jouer aux jeux vidéo n’est pas pathologique, mais pour autant le «trouble du jeu vidéo» vient d’intégrer le chapitre sur les troubles de l’addiction de la 11e version de la Classification internationale des maladies (CIM, en anglais ICD), dont la dernière version date de 1990.

En janvier, l’OMS avait publié un brouillon dans lequel elle définissait pour la première fois ce trouble comme «l’utilisation persistante ou récurrente de jeux vidéo, à la fois en ligne (sur Internet) ou hors ligne». Cette initiative avait engendré de nombreuses réactions pour beaucoup négatives.

L’addiction se caractérise par trois symptômes.

Ce trouble est, selon elle, caractérisé par trois symptômes.

  • « Un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu,
  • une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prennejeux vidéos 2 le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes,
  • et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».

Pour établir le diagnostic, ce comportement extrême doit avoir des conséquences sur les « activités personnelles, familiales, sociales, éducatives, professionnelles », et « en principe, se manifester clairement sur une période d’au moins 12 mois ».

C’est PEDAGOJEUX qui nous alerte sur ce thème que nous avons déjà eu l’occasion de traiter.

Addiction ou pas, comment faire avec nos enfants ?

C’est dans Journal des Femmes que nous empruntons 5 recettes  qui nous paraissent tout à fait appropriées :

Premier conseil : s’interdire d’interdire ! L’interdiction est avant tout un puissant stimulateur de transgression que les enfants savent parfaitement bien utiliser. Interdits à la maison, les jeux seront consommés chez les amis, sur Internet ou dans les cybercafés.

Deuxième conseil : s’initier aux jeux honnis, car pour mieux sortir l’enfant du jeu, il est préférable d’y entrer avec lui ! En s’intéressant à son univers, les parents auront rapidement une représentation moins fantasmatique des jeux vidéo. Cette initiation leur permettra surtout de poser les bases d’un dialogue critique et constructif.jeux vidéos 3
Ce contact est essentiel pour avancer sur la voie d’une utilisation raisonnée de la console de jeux à la maison. On est toujours plus crédible quand on sait un peu de quoi l’on parle…

Troisième conseil : fixer des règles réalistes. En d’autres termes, autoriser 30 minutes de jeux par semaine équivaut à une déclaration de guerre ! En revanche, établir un temps limite par jour (de 45 à 60 minutes, selon l’âge), préciser les lieux où les jeux sont permis (salon ou chambre), définir, en fonction là aussi de l’âge de l’enfant, quels types de jeux sont autorisés, conditionner des bonus de temps de jeu à la performance scolaire, adapter les durées de jeu, en plus ou en moins, selon la quantité des devoirs, etc., constituent autant de « trucs » qui donnent un cadre structurant à l’utilisation des jeux vidéo.

Quatrième conseil : démystifier pour ne plus diaboliser. De la pratique un peu exagérée au risque de désocialisation, il y a un monde ! Ne pas hésiter à parler des jeux vidéo avec l’enfant. Quelles sont les nouveautés ? Quels jeux l’enfant préfère-t-il ? Pourquoi ? Faire parler l’enfant sur l’objet de sa fascination permet aux parents de mieux comprendre les ressorts de « l’envoûtement », et par conséquent d’agir à bon escient.

Cinquième conseil : proposer des moments de partage. Jouer avec son enfant est un des meilleurs moyens pour se rapprocher de lui et, le cas échéant, prévenir les dérives.

 

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