Chaque enfant est une étoile.

Enfant tu es une étoile, mon étoile; enfants vous êtes mon ciel.

Enfant de l’amour ou enfant de l’indifférence. Ils n’ont pas la même chance. Il y a les uns. Il y a les autres.

Pour les uns, comme c’est agréable la nostalgie du souvenir de moments du passé, pleins d’émotion et de tendresse, moments dont nos enfants, petits alors, étaient la source.

enfant heureux
enfant heureux, enfant bonheur.

C’est cette petite bouille interrogative de la fillette qui ne marche pas encore, …. mais enfin pourquoi je ne reçois pas mon cadeau comme les autres ? C’est quand, la même, deux ou trois ans plus tard, déjà attentive à sa mise, mesure la longueur de ses couettes pour vérifier la bonne tenue de sa coiffure  …

C’est ce petit bonhomme qui court autour de la pelouse du parc pour « jouer » au coureur, ou qui se lance, le couloir pour terrain de jeux, en glissade sur les genoux C’est lui qui voulant « faire quelque chose avec son père », enfin, pêche un poisson. Grande découverte, le poisson n’est pas carré, ni pané, mais surtout il bouge…., il ne le mangera pas.

Nos enfants, les enfants sont ce que nous avons de plus cher, même si quelques fois, nous avons quelques difficultés à conjuguer le verbe aimer, par pudeur mal placée. Ils grandissent. A cet amour, s’ajoute la fierté de leur réussite.

L’émotion étreint à ces souvenirs, témoignages de l’amour qui a entouré ceux là.

Mais il y a les autres.

Enfants de l’immaturité, enfants du désordre psychologique, enfants du hasard, enfants non souhaités, enfants de l’alcoolisme, enfants de l’irresponsabilité, enfants de la violence, enfants du viol peut être, enfants Caf ou comme on disait dans les îles, enfants « azent braguette »….

Au premier cri pourtant ils ne sont pas différents des premiers ; malheureusement ils n’ont pas tiré le numéro chance.

violence sur enfant
enfant victime, enfant malheureux.

Là c’est une « folcoche » qui braille sur son enfant, turbulent faute d’avoir appris autre chose et qui le brutalise. A cet enfant mal aimé sûrement il restera peut être  des séquelles, à commencer par le désir de reproduire ce qu’il aura subi. 

Là encore c’est le beau père qui frappe et frappe ce petit innocent. Il en meure.

Là c’est …. les situations sont à l’infini.

Des témoins de ces agissements il y en a. Souvent. Le chacun pour soi peut être, la peur tout simplement de représailles, rend le témoin passif. Une proposition de loi vient d’être déposée visant à interdire la fessée ! Une idée dérisoire, « hors sol » au regard de la réalité. La réalité ressort de faits de violence pour lesquels l’arsenal juridique est plus que suffisant.

Que la mobilisation de chacun pour que la peur de dénoncer des faits délictueux change de camp, ça c’est plus important qu’une loi.

Le voisin, à Reims, aurait pu empêcher la mort d’un petit enfant de trois ans, tué par son beau père. Mars 2018, la justice prend position. Le parquet met en examen ce voisin pour « non-dénonciation de mauvais traitements sur mineur ». Les choses changeraient donc ; prenons en conscience et ne fermons pas les yeux.

Jiheldé.

 

2 réflexions au sujet de « Chaque enfant est une étoile. »

  1. Interdire la fessée aura tout de même un effet car cela donne des limites: non on ne frappe pas un enfant, on ne donne pas de « raclée » à un enfant même lorsqu’il est difficile. Cela fera évoluer les mentalités.
    Merci pour les références citées qui expliquent bien comment faire un signalement,
    ainsi l’enfant ne sera pas abandonné à la maltraitance.

  2. Il me semble que le fonds de cet article est plutôt une interpellation à ne pas rester témoin de violençes à enfant sans rien faire.

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