Pouvoir d’achat.

Pouvoir d’achat : salaires, augmentation; impôts et taxes, baisse.
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Plus de pouvoir d’achat par la baisse de l’impôt.

Ce sont parmi les nombreuses revendications, celles qui émergent pour donner du pouvoir d’achat.

Patrick ARTUS nous dit que cela mènerait mécaniquement à l’augmentation du chômage, surtout chez les moins qualifiés. Démonstration.

En France, depuis 20 ans, les salaires réels ont augmenté légèrement plus vite que la productivité, souligne Patrick ARTUS.

Ndlr : beaucoup, en ce moment, font référence à mai 68 et à ses acquis. Ces événements, nés d’un mouvement d’étudiants et rattrapés par le mouvement ouvrier ont eu des conséquences éducatives,  sociétales, sociales, culturelles considérables. Les rapports dans, la famille, l’entreprise, la société tels qu’ils étaient avant, ont été balayés, avec forcément des excès. Nous changions de monde, un esprit de liberté s’instaurait.Courbe salaires

Le SMIG, ancêtre du SMIC en 1968 a bénéficié d’une hausse dans le cadre des accords dits de Grenelle de 35,14 %. Énorme. Les autres salaires ont été aussi fortement revalorisés.

Mais il y a 50 ans, en mai 1968, sur le plan économique la France est alors à l’apogée des « Trente Glorieuses ». Aujourd’hui nous en sommes bien loin.

Mais plus notable : nous avons assisté à  une forte progression du chômage de masse  qui passe alors  de 2,5 % en 1968  à 5,7%. dix ans plus tard. La charge de l’impôt et des taxes sur les ménages augmente fortement .  L’inflation quand à elle, a été multipliée par 4 à fin 1973.

C’est dire que lesTaux-de-chomage-1967-2005_large_carte avantages en terme de salaires obtenus par les salariés en 1968 ont été, malheureusement  totalement gommés. On ne s’en souvient plus et certains voudraient rejouer 68.

Une réflexion au sujet de « Pouvoir d’achat. »

  1. « TINA »there is no alternative…il n’y a pas d’alternative, pourrait être en quelque sorte la conclusion de l’article de Mr Artus…
    Il me semble quand même que cet économiste oublie quelques données pour expliquer aux smicards qu’on ne peut leur proposer que des miettes, aux retraités qu’ils doivent payer une participation à la CSG, aux pauvres qu’ils doivent le rester et aux chômeurs qu’ils n’ont qu’à traverser la rue pour trouver du boulot…et que s’ils n’en trouvent pas les dernières « réformes » ne leur feront pas de cadeau!
    Quid des milliards du CICE dont certains économistes parlent comme d’un scandale d’état !
    Quid de la suppression de l’ISF qui, même si le montant n’est pas énorme (entre 3 et 5 milliards d’euros) trouverait son utilité dans ce budget d’état si difficile à boucler…
    Quant à l’évasion fiscale, elle semble définitivement avoir disparu des radars!
    Non, décidément, je pense qu’une alternative existe bien en dehors de la précarisation d’une classe moyenne en voie de basculement vers la pauvreté, il existe bien une autre sorte d’économie en dehors de cet acharnement sur les plus pauvres, les plus miséreux, les personnes handicapées, les mal logés ou sdf, les vieux, les femmes qui élèvent seules leurs enfants…La France est toujours riche du travail de ses salariés, de ses ouvriers, de ses artisans, mais plus de la moitié de cette richesse est confisquée par seulement 10% des plus riches…Monsieur Artus aurait-il oublié ces données ?…

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