La galerie éphémère Re’Vêtir, s’est déroulée du 15 au 22 novembre. Elle a été précédée d’une grande collecte organisée par
Vivre l’Yonne qui n’avait pas de stock de vêtements à vendre (ce n’est pas son objet ).
La collecte a été un immense succès puisque entre 2 000 et 2500 pièces ont été reçues en don. Nous nous étions donné le moyen d’être sélectifs quand à la qualité des produits en distribuant, en contrepartie, des bons d’achat fournis par quelques commerçants.
L’espace de vente accueillait d’autres associations : Épicerie Solidaire de l’Auxerrois, Croix Rouge, St Vincent de Paul, Amidon, Bonheur des chutes. Nous sommes heureux d’avoir pu réunir d’autres associations dans le cadre de ce projet, ce qui a permis de tisser des liens entre bénévoles et structures associatives. C’est mieux que de « jouer perso » et refuser le collectif, non !
Un grand nombre d’acheteurs a fréquenté durant une semaine la galerie éphémère. Cette forte fréquentation a permis à chaque association de réaliser un « chiffre d’affaires », à notre connaissance, satisfaisant voire intéressant.
Mais la vocation de Vivre l’Yonne n’est pas de vendre des vêtements, du linge de maison et autres chaussures.
La galerie éphémère Re’Vêtir s’identifiait comme un événement s’inscrivant dans le projet TEXTILES SECONDE VIE et en constituait le premier volet.
Avec le projet TEXTILES SECONDE VIE il s’agit de lutter, par l’information du public, au premier rang des jeunes, contre la surconsommation des textiles en privilégiant la seconde main de qualité plutôt que l’achat de produits à bas prix, de bas de gamme, de mauvaise qualité que l’on jette rapidement ou que l’on ne porte pas. Mais le sujet est bien connu en raison de l’actualité.
Vivre l’Yonne a eu, à cet égard, une bonne couverture médiatique,- s’ajoutant aux documents d’information fournis – qui laisse penser que nous avons, modestement sans doute, travaillé à cette sensibilisation du public.
Mais à travers cet événement, il s’agissait, aussi, de faire évoluer les esprits relativement à l’achat en seconde main.
Certes, certains par effet de mode ou par conviction, quand ce n’est pas par manque de moyens financiers, ont ce réflexe de se vêtir en friperie.
Mais pour beaucoup, les vêtements d’occasion ne font pas partie de leur mode de consommation.
Je précise, à titre personnel, qu’un des objectifs de Vivre l’Yonne consiste à VALORISER la seconde main. 
Cela suppose, :
- une présentation agréable dans les boutiques,
- de la propreté,
- obligatoirement de la qualité
- et une politique de prix en conséquence,
Ensemble nos « boutiques » présentes dans la galerie éphémère avaient été voulues pour satisfaire tous les « segments de marché », disons tout type de publics, qui ont constitué notre clientèle.
Notre initiative a été plébiscitée et l’on nous a réclamé, très, très souvent, de renouveler cette expérience….