suremballages, ça suffit.

Les suremballages, notre quotidien :
… en Europe, 25,8 millions de tonnes de déchets plastiques sont produites chaque année, dont 60% proviennent des emballages.

Les suremballages des produits, c’est la faute aux super- marchés, c’est la faute aux fabricants, aux fournisseurs ….  oui sûrement, mais pas seulementimages 2.

Les suremballages, c’est aussi la responsabilité des consommateurs qui les acceptent, voire les provoquent en se faisant séduire par le packaging. Redevenons des consommateurs avertis et non des acheteurs d’une certaine manière infantilisés !

Mais cela n’est pas facile, jugez-en en regardant cette vidéo :

Dans un premier temps refusons de choisir la tomate coupée, la carotte ou le céleri râpé, conditionnés en barquette, alors que nous pouvons  quand même l’acheter entier, le couper et l’assaisonner qui plus est, à notre goût.

Laissons nos suremballages au magasin.

Comment ?  très simple. A la sortie de la grande surface, championne du suremballage, laissons dans notre caddie les suremballages, plutôt que de les voir finir dansimages notre propre poubelle.  A n’en pas douter, rapidement,  des bacs seraient installés à la sortie et c’est le magasin qui prendrait en charge la gestion de ses déchets.  Par effet de chaine, celui-ci pèserait sur ses propres fournisseurs pour qu’ils limitent les suremballages. Nous serions alors dans un cercle vertueux profitable à tous, ainsi qu’à la planète.

L’emballage se justifie pour la conservation de certains aliments.

Mais disons stop aux emballages de bananes, de concombres, de pommes, de pain …. et des suremballages pour les produits déjà emballés.

C’est, poussés par les consommateurs qui le demandent, que des magasins optent pour le vrac concernant quelques produits. Les magasins bio sont sans doute à l’origine de ce phénomène  dont il est souhaitable qu’il s’amplifie et à terme se généralise.

Les suremballages, les emballages, certains super-marchés s’en préoccupent.

En effet, des super-marchés, non, certains Directeurs de super-marchés car c’est souvent de manière personnelle et individuelle qu’ils s’engagent dans la suppression du suremballage ou de l’emballage, ont une démarche plus écologique. Regardez cette vidéo, vous verrez c’est possible :

Les spécialistes du packaging arguent que les emballages permettraient une meilleure information du consommateur comme l’exige la réglementation. La réglementation la  Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes ( DGCCRF), elle, la rappelle :

« L’étiquetage des denrées alimentaires non préemballées.
« La notion de denrée alimentaire non préemballée recouvre les denrées « alimentaires présentées sans emballage à la vente et emballées par le « client ou à sa demande au moment de l’achat (ex. : fruits ou légumes en « vrac, baguette de pain, pâtisserie non emballée,  etc.) ou préemballées en « vue de leur vente immédiate. Une affichette (ou un écriteau) doit être « placée à proximité du produit proposé à la vente en mentionnant :

« a) la dénomination de vente ;

« b) la présence d’allergènes (le cas échéant) ;

« c) l’état physique du produit (ex. décongelé) ;

« d) pour la viande bovine, les lieux de naissance, d’élevage et d’abattage. La mention de l’origine signifie que les lieux de naissance, d’élevage et d’abattage sont situés dans le même pays.

Donc pas besoin d’emballer pour informer le consommateur.

Les suremballages, amis de nos poubelles.
Un coût pour l’environnement… et pour le consommateur

La fabrication de ces suremballages nécessite beaucoup d’énergie et de matière première. Il en résulte aussi une production de gaz à effet de serre pour le transport et le traitement final.

Les emballages représentent jusqu’à 40 % du poids de nos poubelles, les suremballages comptent  pour un grande partie dans ce chiffre. Attention, quand nous devons payer le ramassage des ordures ménagères en fonction de ce que nous produisons, cela a un coût non négligeable. Or la tarification incitative devient la règle.

La tarification incitative permet l’application du principe pollueur–payeur aux usagers du service. Elle intègre le niveau de production de déchets pour facturer l’usager, alors incité financièrement à des comportements vertueux.

Par ailleurs, les emballages qui échappent au tri sélectif finissent incinérés, ajoutant encore plus de pollution. En réduisant nos emballages, ce sont jusqu’à 65 kg de moins par habitant et par an qui pourraient être évités selon l’ADEME.

Voir ÉTUDE :         gisementemballagesmenagersnon alimentaires-evolution1994-2012_8221

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