Valeurs du travail : moteur de la cohésion sociale

Parmi les notions relatives au travail est définie l’activité économique comme un échange de biens et de services monnayables. Mais cela va plus loin. En effet, les personnes qui ne font pas l’objet d’échanges monétaires (par exemple : les étudiants, les retraités, les femmes au foyer, etc.) peuvent et doivent se revendiquer comme acteur de la valeur travail au même titre que les salariés, les commerçants ….
Dans une époque marquée par le doute, les crises économiques, les mutations technologiques et les débats sur le sens de la vie active, une tendance semble de plus en plus inquiétante : la dévalorisation du travail.
Certains jeunes – mais pas seulement – remettent en cause l’idée même de travailler. On entend ici et là des figures publiques revendiquer un « droit à la paresse », comme s’il s’agissait d’un progrès.
Revendiquer « le droit à la paresse » est un luxe idéologique qui repose sur le travail des autres.
- Cela crée une fracture entre ceux qui contribuent et ceux qui consomment sans contribuer.
- Ce discours oublie que d’autres se tuent littéralement au travail pour faire tourner la société.
- Il y a un risque de déresponsabilisation généralisée.
Il apparait heureusement à d’autres que c’est au contraire le symptôme d’un mal profond, d’un affaiblissement de notre pacte social.
Valeurs du travail : facteur d’épanouissement personnel
Le travail n’est pas qu’une contrainte, c’est aussi une source d’identité, de fierté et de sens.
- Il permet de se sentir utile, d’accomplir des choses concrètes.
- Le travail favorise le développement de compétences, la confiance en soi et la dignité.
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De nombreuses études montrent que l’inactivité prolongée génère une perte d’estime de soi, voire des troubles psychologiques.
Valeurs du travail : travailler, ce n’est pas se soumettre.
Dans la vidéo ci-dessous ; le travail vu par les philosophes.
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Le travail ce n’est pas se soumettre. C’est construire. Pour soi, pour sa famille, pour son territoire, pour son pays. Le travail structure les journées, forge l’identité, permet de se sentir utile. Il n’est pas parfait – certains métiers sont pénibles, mal rémunérés, dévalorisés – mais c’est précisément pour cela qu’il faut le défendre, le revaloriser, et non l’abandonner.
Notre département de l’Yonne, comme tant d’autres territoires français, a besoin de bras, de talents, d’engagements. Des viticulteurs aux soignants, des artisans aux enseignants, des ouvriers aux bénévoles, la société repose sur une chaîne invisible de travailleurs. Si cette chaîne se brise, c’est tout un équilibre qui s’effondre.
Valeurs du travail : travailler, c’est aussi faire société.
Nos retraites, notre sécurité sociale, nos services publics sont financés par les cotisations des actifs. Si chacun se met à rêver d’un monde où l’on vivrait sans effort, alors qui fera fonctionner ce modèle ? Peut-on espérer toucher une pension sans que personne ne cotise ? Peut-on souhaiter une école de qualité, des hôpitaux performants, sans accepter que cela implique du travail, parfois exigeant, souvent ingrat ?
Loin des grandes métropoles, dans notre monde rural , le travail reste une valeur. Mais il est fragilisé. Non pas par la jeunesse en soi – qui reste pleine de ressources – mais par le discours ambiant qui fait du travail un problème plutôt qu’une solution. Ce n’est pas en promettant l’oisiveté que l’on redonnera envie de s’investir. C’est en redonnant du sens, du respect, de la reconnaissance à chaque métier en le rémunérant bien.
Dans cette vidéo ; une réponse à l’aliénation de l’ouvrier que déplore Karl Marx
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Valeurs du travail : pour défendre notre quotidien
Dans un contexte de dette de l’État, de déficit commercial et de vieillissement de la population, la France a besoin d’un élan productif. Notre pays a besoin de retrouver confiance en lui. Cela passe aussi par le goût de l’effort, le sentiment de contribuer, la fierté du travail bien fait. Ce n’est pas une vision rétrograde, c’est un projet d’avenir. Pour une jeunesse libre, oui, mais aussi responsable. Pour un pays solidaire, mais debout. Pour une société moderne, mais enracinée.
- Le travail est un levier pour renforcer notre souveraineté économique.
- Produire, innover, exporter : cela passe par des gens qui s’engagent dans l’effort collectif.