Tous les articles par Jean Louis Druette

Jeu vidéo, ami avec PEDAGOJEUX

Le jeu vidéo évolue avec les technologies et nos nouveaux modes de consommation.

Né sur ordinateur, le jeu vidéo s’est ensuite développé sur consoles de salon puis consoles portables et, aujourd’hui, smartphones, tablettes tactiles et même télévision. Aucun écran ne lui échappe.

jeux vidéos enfants
« le jeu devrait être considéré comme l’activité la plus sérieuse de l’enfant » (Montaigne)

Pour les parents qui n’ont pas été bercés par le langage plutôt obscur des technologies numériques, difficile de s’y retrouver.

De nombreux parents sont sensibles, à tort ou à raison, à toutes ces rumeurs de danger autour de la violence des jeux truffés de monstres sanguinaires, de massacres de piétons innocents ou de guerres sans merci et craignent que les jeux vidéo éloignent leurs enfants de la vie sociale. > Lire la suite

Prévention Santé Seniors Bourgogne

Prévention santé des séniorsPréserver sa santé, à tous les âges de la vie, notamment pour les Seniors, est pour chacun d’entre nous une préoccupation importante. Si la santé est la résultante de nombreux facteurs, il en un sur lequel tout le monde peut agir à son niveau : l’adoption de comportements favorables.

Le programme  » Prévention Santé Seniors  » s’adresse aux personnes âgées résidant dans l’Yonne, à domicile ou en hébergement (en maison de retraite, par exemple). Il a pour finalité de préserver la qualité de vie et l’autonomie. Objectif : rester en forme !

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associations : générations en mouvement

Les associations vivantes sont évaluées en France à 1,3 million, parmi lesquelles 165 000 emploient du personnel, d’après Edith Archambault et Viviane Tchernonog du Centre d’économie de la Sorbonne CES-CNRS (selon une étude de 2010).

Nous apprenons aussi que 45% des plus de 18 ans sont membres d’au moins une association, soit 23 millions de personnes. Le secteur sportif est toujours celui qui attire le plus d’adhérents.

Les associations employeuses font travailler 180 000 salariés à qui elles versent 37 milliards d’euros de salaires (bruts, hors

Les associations : une toile d'araignée
Les associations : une toile d’araignée

cotisations patronales), soit 6% de la masse salariale du secteur privé et près de 5% de celle globale des secteurs publics et privés.

De même, les associations œuvrent avec, ou grâce, à 20 millions de bénévoles, d’après France Bénévolat. Le bénévolat est plus faible chez les jeunes et les personnes du quatrième âge, chez les femmes que chez les hommes, chez les moins diplômés. > Lire la suite

Divorce sans juge

Depuis le 1er janvier 2017, le divorce par consentement mutuel ne nécessite plus le passage devant le tribunal (*). Le juge aux affaires familiales n’aura donc plus à homologuer plus ces accords entre les époux.

L’article 229 -1 du code civil légifère dans les termes suivants :

« Lorsque les époux s’entendent sur la rupture du mariage et ses effets, ils constatent, assistés chacun par un avocat, leur accord dans une convention prenant la forme d’un acte sous signature privée contresigné par leurs avocats et établi dans les conditions prévues à l’article 1374.
Cette convention est déposée au rang des minutes d’un notaire, qui contrôle le respect des exigences formelles prévues aux 1° à 6° de l’article 229-3. Il s’assure égale
divorcement que le projet de convention n’a pas été signé avant l’expiration du délai de réflexion prévu à l’article 229-4.
Ce dépôt donne ses effets à la convention en lui conférant date certaine et force exécutoire. »

Nous considérons que cette réforme constitue une possible atteinte à la protection, des enfants, des conjoints les plus vulnérables et risque de multiplier les contentieux post-divorces.

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Optimisme en 2017 : méthode coué.

Appliquons la méthode Coué et choisissons l’optimisme pour

optimisme
Recette de l’optimisme pour 2017

répondre à la question: que sera 2017 ?

Nous avons subitement changé d’époque en janvier 2015. Le bruit des armes dans le monde et la folie attentatoire à une relative quiétude dont nous jouissions depuis une ou deux décennies, pourraient contenir tous les ingrédients d’une névrose d’angoisse collective.

Pour autant devons nous y céder sans réagir ? … assurément non ! La crainte, si elle est légitime ne doit pas masquer notre désir naturel de vivre un destin heureux.

Pour en finir avec le « déclinisme », le pessimisme ambiant , ré-enchantons les valeurs universelles comme le dit l’auteur Michel Wieviorka dans son livre Retour au sens. > Lire la suite

Funérailles républicaines

Concernant les funérailles d’un défunt, depuis longtemps déjà, se pratique  la cérémonie civile ou laïque, aujourd’hui républicaine, pour les personnes ne souhaitant pas intégrer d’aspects religieux.

Ceci depuis que la loi du 9 décembre 1905 ait consacré le principe de séparation entre l’Église et l’État ainsi que la liberté de conscience et de pratique cultuelle.

Cette cérémonie de funérailles civiles laisse beaucoup de libertés à la famille puisque rien n’est obligatoire, tout est axé sur le souvenir et l’hommage au défunt. > Lire la suite

Optimisme, des raisons d’ y croire.

Octobre et Novembre, mois annonciateurs de brouillards et frimas, inciteraient plus à la morosité qu’à l’optimisme.

L’actualité, elle surtout, n’incite pas à la sérénité et à l’optimisme.

Depuis janvier 2015, plus de 230 personnes, victimes d’attentats ignobles, ont perdu la vie, au nom de quoi, au nom de qui … . Plusieurs autres centaines souffrent, blessées dans leur chair, ou touchés par la perte d’un proche.

optimisme ...
Optimisme à tout prix …

Les manifestations contestataires diverses, y compris celles récentes des policiers, la crise migratoire, les difficultés économiques touchant désormais les ménages de la classe moyenne, la perte de confiance dans nos Dirigeants, les raidissements et affrontements politiques à l’approche d’échéances électorales, plombent assurément le climat. > Lire la suite

Obésité en France, elle rattrape les USA

L’obésité des Français  et cela ne surprendra personne. Une étude publiée le 25 octobre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire dresse un tableau précis de la question de l’obésité dans notre pays. Cette étude a été menée sur un panel de 30 000 personnes, conjointement entre l’Inserm et la Cnamts.

 En France, plus d’un habitant sur deux âgé de plus de 30 ans souffre d’obésité, selon cette étude de l’Inserm. Un phénomène préoccupant en termes de santé publique.

Plus d’un homme sur deux et une femme sur trois sont en surcharge pondérale. Tel est le constat inquiétant effectué par l’Inserm et l’Assurance maladie au travers d’une étude publiée hier, révélant un véritable problème de santé publique.

Les enquêteurs ont travaillé sur un panel de 28 895 personnes âgées de 30 à 69 ans, et tirées au sort. Elles ont ensuite été pesées, mesurées et soumises à des examens sanguins et cardio-vasculaires. > Lire la suite

EMBOLIE PULMONAIRE, ce qu’il faut savoir.

Explications sur l’embolie pulmonaire présentées par les Docteurs Rossant-Lumbroso, et Lyonel Rossant

Le texte qui suit est emprunté au site DOCTISSIMO

L’embolie pulmonaire signifie qu’un caillot circulant dans le sang va obstruer l’artère pulmonaire. Des examens complémentaires permettront de confirmer le diagnostic avant d’initier en urgence des traitements anticoagulants, voire un traitement thrombolytique ou une embolectomie chirurgicale. On peut limiter les récidives en agissant sur les facteurs de risques et grâce à un traitement anticoagulant au long cours.

Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit en général d’un caillot ambulant qui circule dans le sang et finit par boucher une ramification artérielle irriguant le poumon.

Mécanismes de l’embolie pulmonaire

L’embolie pulmonaire est la complication majeure de la phlébite. On la redoute chaque fois que se forme un caillot qui obstrue une veine d’un membre inférieur (veines du mollet ou de la cuisse). Une infection d’une paroi veineuse ou une hypercoagulabilité du sang peuvent provoquer une phlébite surtout s’il existe une station au lit prolongée. C’est le danger qui guette les opérés, les grabataires, les accouchées qui ont souffert de complications obstétricales.

Le caillot apparaît souvent à l’endroit où la paroi d’une veine est lésée. L’atteinte peut être accidentelle (fracture de la jambe ou du col du fémur) ou pathologique ( ulcération, infection). La lésion vasculaire peut être aussi une suite opératoire (séquelle d’intervention sur l’estomac, l’utérus, la prostate, tous organes très vascularisés). La formation même du caillot est la conséquence d’un trouble de la circulation : le sang ne s’écoule pas à la vitesse normale, il n’est plus assez fluide, le taux de prothrombine (substance qui participe à la coagulation) est trop élevé.

Si le caillot adhère mal à la veine, il se détache. Au cours de son voyage au travers du système vasculaire, il peut passer dans les veines caves, atteindre le coeur droit et s’introduire finalement dans l’artère pulmonaire ; suivant sa grosseur, il bouche ce conduit vital, une de ses branches ou seulement une artériole.

Causes et facteurs de risque de l’embolie pulmonaire

Quand le caillot provient ainsi d’une phlébite des membres inférieurs, celle-ci peut être visible cliniquement ou latente et invisible : il n’y a aucun symptôme au niveau de la jambe (mollet). On parle d’embolie pulmonaire cruorique.

Dans de rares cas, l’embolie pulmonaire n’est pas fibrino-cruorique (provoquée par un caillot sanguin) : l’obstacle qui entraîne l’embolie peut être une formation parasitaire, une viscosité graisseuse ou encore une bulle d’air.

  • L’embolie gazeuse se voit dans certains avortements où de l’air a été injecté dans la cavité utérine. Le mal des caissons affecte les scaphandriers ou les plongeurs sous-marins lorsqu’ils n’ont pas observé au cours de la remontée les paliers de décompression. L’azote dissous dans le sang se libère trop brutalement.
  • L’embolie septique est un bouchon qui est en fait une agglomération microbienne ou parasitaire liée à des fragments de tissus nécrosés. Ce corps étranger se comporte comme un caillot et provoque les mêmes effets. On peut en rapprocher l’embolie de tissus cancéreux métastatiques.
  • L’embolie graisseuse est accidentelle. Elle survient lorsque par erreur de manipulation, un liquide graisseux est introduit dans la circulation. Sa densité interdit tout mélange avec le sang et provoque des embolies spécifiques. Le même phénomène se produit lorsque, à la suite d’une fracture ouverte ou d’un massage cardiaque externe trop vigoureux fracturant les côtes et le sternum, la moelle osseuse pénètre dans une veine ou une artère.

Symptômes de l’embolie pulmonaire

L’embolie pulmonaire est une affection si fréquente que toute anomalie respiratoire survenant de façon brutale doit faire évoquer ce diagnostic.

L’embolie pulmonaire avec cœur pulmonaire aigu

Elle peut être mortelle et apparaît surtout chez un patient alité dans les suites d’une intervention chirurgicale.
Le début est brutal marqué par une douleur thoracique latéralisée ou médiane, constrictive en étau, angoissante, avec respiration rapide, sueurs, cyanose (coloration bleuâtre des téguments) et toux sèche.

A l’examen clinique, le médecin note une chute de tension artérielle, un pouls rapide, et un bruit de galop à l’auscultation. Le foie est douloureux et augmenté de volume. Une turgescence veineuse (état de tension augmenté) est fréquente. La recherche de signes de phlébite (stade de phlébothrombose) est souvent négative. Si elle existe, elle apporte un argument diagnostique capital (douleur provoquée dans le mollet, signe de Homans, etc.).

L’électrocardiogramme montre des signes de coeur pulmonaire aigu. La radio des poumons est parfois évocatrice. L’étude des gaz du sang montre une hypoxie (baisse du taux d’oxygène sanguin) et une hypocapnie (baisse du gaz carbonique). Le dosage du D-dimère est surtout utile pour le diagnostic d’exclusion de la thrombose et de l’embolie pulmonaire, car il n’est pas spécifique.

Le scanner thoracique et la scintigraphie pulmonaire, non dangereux, sont les examens complémentaires le plus utiles. Le scanner de préférence doit être réalisée en urgence. Il met en évidence le défaut de perfusion d’un territoire pulmonaire. Certains cardiologues pratiquent une angiographie pulmonaire sélective après cathétérisme de l’artère pulmonaire. L’écho-Doppler des veines des membres inférieurs confirme la phlébite.

Sous l’effet du traitement anticoagulant, l’amélioration est rapide en 24-48 heures. Cependant, l’aggravation est possible au cours des premières heures imposant le recours à un acte chirurgical (embolectomie) ou au traitement thrombolytique. L’évolution fatale reste très fréquente. Si le cap critique des premiers jours est franchi, les récidives doivent être prévenues par un traitement anticoagulant.

Les embolies pulmonaires foudroyantes

C’est une mort subite ou une mort en quelques minutes par collapsus.

Les embolies pulmonaires frustes

Elles sont très fréquentes. Les symptômes sont souvent trompeurs : vague douleur thoracique, tachycardie inexpliquée, angoisse, gêne respiratoire…

Le diagnostic est souvent porté quelques jours plus tard en cas d’infarctus pulmonaire : crachats sanglants, toux, fébricule. La radiographie pulmonaire est souvent évocatrice. Le scanner ou la scintigraphie pulmonaire confirme le diagnostic.

Les embolies pulmonaires chez les patients souffrant d’ insuffisance cardiaque et respiratoire

La fréquence des embolies pulmonaires chez ces patients et leur gravité imposent un traitement anticoagulant préventif.

Diagnostic différentiel

L’embolie pulmonaire provoque une douleur thoracique aiguë et angoissante. Elle doit être différenciée de l’ infarctus du myocarde par :

  • L’électrocardiogramme ;
  • Le dosage des enzymes cardiaques (transaminases) ;
  • La scintigraphie pulmonaire ;
  • La péricardite aiguë et la dissection aortique qui contre-indiquent l’utilisation des anticoagulants.

Traitement de l’embolie pulmonaire

Le traitement de l’urgence

En urgence, le traitement fait appel :

  • Aux anticoagulants : héparine intraveineuse à la seringue électrique. Les héparines de bas poids moléculaire (Fraxiparine par voie sous-cutanée) sont de plus en plus utilisées ;
  • A l’oxygène ;
  • Aux sédatifs ;
  • Au traitement du choc si nécessaire.

Le traitement ultérieur repose sur le traitement anticoagulant au long cours par voie orale (antivitamines K ou anticoagulants par voie orale).

Un traitement thrombolytique (streptokinase, urokinase) ou une embolectomie chirurgicale sous circulation extra-corporelle (CEC) peuvent s’imposer en milieu spécialisé en l’absence d’amélioration rapide.

Certains auteurs préconisent l’occlusion complète ou partielle de la veine cave inférieure (ligature chirurgicale ou clip).

Le traitement préventif

Le traitement préventif est capital et repose sur la prescription d’anticoagulants chez les sujets exposés à une thrombose veineuse profonde : sujets alités, convalescents d’intervention chirurgicale : antivitamines K ou héparine standard par voie sous-cutanée (Calciparine) ou héparine de bas poids moléculaire (Fragmine, Lovenox, Fraxiparine), sur le dépistage et le traitement précoce des phlébites des membres inférieurs, leur prévention par le lever précoce etc…

Les longs voyages aériens favorisent les thromboses veineuses et les embolies pulmonaires même chez des sujets apparemment sains. Les facteurs favorisants sont alors l’hypoxie (rôle aggravant du tabac) et la déshydratation due au faible degré d’humidité de l’air ambiant et à l’absorption d’alcool. La station assise prolongée entraîne des modifications de la composition du sang veineux des membres inférieurs.

Des conseils sont utiles en avion :

  • Eviter de fumer pendant quelques jours avant le vol ;
  • Eviter de boire de l’alcool pendant le vol ;
  • Boire beaucoup de boissons non alcoolisées ;
  • Faire régulièrement une petite marche dans les allées (choisir des places assises près des allées) ;
  • Prévoir un traitement anticoagulant préventif en cas de risque particulier.

Pour en savoir sur les risques liés aux voyages en avion, découvrez notre article « Gare au syndrome de la classe économique !« 

Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso, Dr Lyonel Rossant, Révision médicale effectuée par le Dr Jesus Cardenas

Égorger un prêtre, la folie de trop

Des faits gravissimes touchent depuis plusieurs mois notre pays, nos Familles, nos Enfants, nos Amis, les Institutions. Associations Familiales, nous nous sentons interpellés, même si Vivre l’Yonne se garde bien de prendre des positions de nature politique, bien sûr contraires à son objet. C’est dans cet esprit que nous nous exprimons.

 

Des faits gravissimes touchent depuis plusieurs mois notre pays, nos Familles, nos Enfants, nos Amis, les Institutions. Associations Familiales, nous nous sentons interpellés, même si Vivre l’Yonne se garde bien de prendre des positions de nature politique, bien sûr contraires à son objet. C’est dans cet esprit que nous nous exprimons.

Que ce soit un Prêtre, un Pasteur, un Rabbin, un Imam …, la réaction d’écœurement serait la même. Après les journalistes de Charly, les clients de l’hyper casher, le patron de l’Isère…, les jeunes du Bataclan et des cafés voisins, les nombreux policiers, les malheureux de Nice peut-on vivre normalement, sans haine et sans colère ?

« Les assassins de Nice, de Paris, de Saint-Denis, de Toulouse ne sont pas simplement des “fous furieux” ou des “déséquilibrés”. Ce sont des terroristes barbares qui se réclament soldats d’un Islam radical qu’il faut oser nommer et combattre de toutes nos forces.

Face au terrorisme islamiste, le fatalisme n’est pas une politique. »

Nous trouvions que ceux, prétendant que « nous étions en guerre », avaient tort. Ils n’avaient pas tort, même si nos édiles substituent encore trop à cette guerre qui tue, la guerre des mots et des polémiques : c’est la faute à …. , à Sarkozy pour avoir supprimé les Renseignements Généraux, …. au Gouvernement de ne pas prendre toutes les mesures qui s’imposaient, comme à Nice !

Si l’on voulait chercher les raisons plus fondamentales de la situation, il faudrait sûrement réinterroger l’histoire contemporaine, depuis l’invasion de l’Irak par les Américains et les Anglais, le confit Israélo- Palestinien, la position de l’occident et notamment de la France, sur les actions en Syrie, en Tunisie ou en Libye. Mais nous nous en garderons car il nous manque la compétence pour le faire.

Par contre, nous pouvons critiquer la tiédeur des positions de nos Gouvernants à l’égard de l’Islam. Nous ne parlons pas de l’opération sentinelle, des interventions policières diverses et variés et des autres initiatives qui bien évidemment ont vraisemblablement jugulé des tentatives d’attentats.

Nous pensons que ne sont pas trouvés les moyens d’un travail en commun avec des personnalités musulmanes faisant autorité – il y en a- pour un dialogue, et surtout des engagements tendant à la mise en oeuvre d’un « Islam de France ». La lecture du Coran nous indique qu’il est dans la nature de l’Islam d’être prosélyte et conquérant. Dont acte. Mais il faut, entre autres, faire taire ces Imams mal formés tant d’ailleurs au Coran qu’aux impératifs d’un État de droit, adeptes et prêcheurs d’un islam radical. Peut être tout aussi bien, d’ailleurs, devrions nous réfléchir sur ce qu’est un Islam « modéré ».

Arrêtons d’invoquer pour ces jeunes, des raisons sociologiques, sociales, économiques – au demeurant non contestables quelques fois – pour expliquer la dérive criminelle du djihadisme. C’est surtout une mauvaise lecture du Coran et qui poussent ces jeunes perméables à l’endoctrinement à agir dans l’extrême.

L’Islam, deuxième religion de France, doit pouvoir comme les autres religions mériter un absolu respect par chacun d’entre nous, dans le cadre d’un État paisible, laïque et Républicain. Cela n’est plus le cas parce que certaines des Lois de la République sont bafouées.

Mais même si c’est à l’État de prendre des initiatives de nature politique, stratégique, organisationnelle et opérationnelle, c’est surtout aux Musulmans eux même de se mobiliser pour avoir en France une religion qui ne soit pas le germe et le terreau d’un fanatisme violent.

Les Musulmans, pratiquants ou non, connaissent ceux qui peuvent dévier.

Ils ne peuvent plus fermer les yeux, même si cela est difficile d’alerter sur la dérive d’un fils, d’un frère, d’un cousin, d’un ami …, ne serait-ce que pour le sauver lui-même. Ne rien faire de leur part peut être pris pour une tolérance coupable, voire pour de la complicité.

Leur « laisser faire » à tout le moins apparent, risque d’engendrer une escalade gravissime. Les Musulmans de France seront d’autant mieux reconnus qu’ils travailleront à tuer dans l’œuf cette escalade, même si c’est le vœux de Daesch que nous battions les uns contre les autres.

Les Musulmans dans cet effort coûteux pour eux, doivent pouvoir s’appuyer, pour un dialogue renforcé sur la sollicitude, l’aide, la confiance de l’ensemble de la Communauté interreligieuse, mais aussi de la Communauté toute entière qui aspire dans sa grande majorité au « bien vivre ensemble » .

Il y a urgence. N’est-il d’ailleurs déjà pas trop tard, lorsque l’on voit la position publique prise par le FLNC : «Sachez que toute attaque contre notre peuple (Corse) connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d’âme.»

Si cela donnait les mêmes idées à d’autres, nous serions aux prémices de ce qui pourrait s’apparenter à une guerre civile. « Même pas peur ? »….à voir !