Agriculture

Agriculteurs, ras le bol.

Agriculteurs : pollueurs ou  hommes et femmes qui nous nourrissent.

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Photo empruntée au quotidien Le Parisien

Attaqués par ceux qui, boutefeux, extrémistes et violents, les accusent de tous les maux, utilisation des pesticides, maltraitance animale, nuisances diverses et variées …., ils n’en peuvent plus.
On remet en cause, à tort, la qualité de leur production avec une communication négative. Certes il y a eu, la vache folle, la grippe aviaire, des produits fabriqués avec des viandes ne correspondant pas à la qualité attendue, mais ceci reste du domaine de l’exception. Sont-ils tous directement responsables ?

Bien sûr il y a eu les effets d’une agriculture par trop expansive, voulue, encouragée, financée.
Les agriculteurs sont malmenés, ils sont montrés du doigt. Depuis une dizaine de mois, ce sont 50 intrusions dans des exploitations agricoles, dans des bâtiments d’élevage. Récemment trois bâtiments ont brûlé.
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L’agriculture, vers la diversification.

L’agriculture et ses réalités.

Plus de 400 000 € de dettes accumulées, des marges de plus en plus faibles… Il ne s’en sort plus. A 35 ans, il est contraint de mettre la clef sous la porte.

Les 230 vaches de son cheptel ont du être vendues au plus offrant. Tout comme son matériel.

Outre la faillite financière, le sentiment d’échec est immense pour ce jeune agriculteur, installé depuis 12 ans. Une situation alarmante qui se multiplie dans l’agriculture.Agriculture 1

Dans le but d’adapter notre agriculture à l’économie dominante les Politiques agricoles d’essence européennes mais aussi nationales génèrent des crises à répétition aux conséquences désastreuses.

Ce ne sont pas seulement les agriculteurs les plus âgés, ni les moins bien équipés, ni ceux qui cultivent les terres les plus ingrates qui rencontrent aujourd’hui de graves difficultés.

Notre agriculture est fragile. Il suffit de peu pour que tout bascule dans l’engrenage des difficultés : chute des prix surtout, risques climatiques …. mais aussi problème personnel ou de santé. Le grand public est mal informé sur ce que vivent les agriculteurs au delà des statistiques sur la chute du nombre d’exploitation ou des « faits divers » rapportant le suicide des paysans. > Lire la suite

l’amour est dans le lait.

L’amour n’est pas que dans le lait.
Une jeune femme de 35 ans que ses études destinaient à la gestion administrative et comptable, davantage dans l’air du temps, mais surtout essentielle pour une telle exploitation, est depuis une dizaine d’années, avec son mari, Sébastien, à la tête d’une exploitation agricole, dans un hameau de Moulins-sur-Ouanne, la Jaunière, niché en Puisaye.
Coralie Fouqet, est originaire de Jussy, dans le pays coulangeois, où elle garde des attaches familiales.
Sa rencontre avec Sébastien, leur mariage, l’arrivée de trois petits garçons âgés actuellement de 10, 7 et 5 ans ont donné à sa vie une tournure inattendue qu’elle mène de façon énergique.
L’amour du métier d’éleveur, d’abord.
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Une stabulation moderne.
150 vaches laitières, de race hollandaise prim’holstein, soit un troupeau de 280 têtes avec les jeunes, « seules sont gardées les femelles, précise Coralie, les veaux mâles sont vendus dès deux semaines », 119 hectares de culture céréalière et fourragère traditionnelle, voilà la présentation des lieux.

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Crise agricole et mobilisation des consommateurs

Crise agricole1/ LA CRISE des AGRICULTEURS

Les déboires de la filière porcine datent de février 2014, lorsque la Russie a décrété un embargo sanitaire sur la viande de porc européenne. Plus de porc se retrouve sur le marché européen, faisant baisser les prix.

L’embargo global sur l’agroalimentaire européen, décidé en août à la suite de la crise ukrainienne, vient aggraver le phénomène.
Les éleveurs sont victimes d’une crise géo politique, mal gérée au niveau européen.

S’y ajoute une crise sur fond de guerre des prix dans les supermarchés.
Après une embellie en 2014, les prix du lait sont repartis à la baisse depuis décembre, déprimés par la fin des quotas européens en avril, après 30 ans de régulation, ainsi que par l’embargo russe sur les produits agroalimentaires, qui a contribué à engorger le marché européen du lait. En parallèle, la demande chinoise, en pleine croissance depuis 2010, s’est brusquement réduite de moitié.

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