Tous les articles par Jean Louis Druette

Divorce sans juge

Depuis le 1er janvier 2017, le divorce par consentement mutuel ne nécessite plus le passage devant le tribunal (*). Le juge aux affaires familiales n’aura donc plus à homologuer plus ces accords entre les époux.

L’article 229 -1 du code civil légifère dans les termes suivants :

« Lorsque les époux s’entendent sur la rupture du mariage et ses effets, ils constatent, assistés chacun par un avocat, leur accord dans une convention prenant la forme d’un acte sous signature privée contresigné par leurs avocats et établi dans les conditions prévues à l’article 1374.
Cette convention est déposée au rang des minutes d’un notaire, qui contrôle le respect des exigences formelles prévues aux 1° à 6° de l’article 229-3. Il s’assure égale
divorcement que le projet de convention n’a pas été signé avant l’expiration du délai de réflexion prévu à l’article 229-4.
Ce dépôt donne ses effets à la convention en lui conférant date certaine et force exécutoire. »

Nous considérons que cette réforme constitue une possible atteinte à la protection, des enfants, des conjoints les plus vulnérables et risque de multiplier les contentieux post-divorces.

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Optimisme en 2017 : méthode coué.

Appliquons la méthode Coué et choisissons l’optimisme pour

optimisme
Recette de l’optimisme pour 2017

répondre à la question: que sera 2017 ?

Nous avons subitement changé d’époque en janvier 2015. Le bruit des armes dans le monde et la folie attentatoire à une relative quiétude dont nous jouissions depuis une ou deux décennies, pourraient contenir tous les ingrédients d’une névrose d’angoisse collective.

Pour autant devons nous y céder sans réagir ? … assurément non ! La crainte, si elle est légitime ne doit pas masquer notre désir naturel de vivre un destin heureux.

Pour en finir avec le « déclinisme », le pessimisme ambiant , ré-enchantons les valeurs universelles comme le dit l’auteur Michel Wieviorka dans son livre Retour au sens. > Lire la suite

Funérailles républicaines

Concernant les funérailles d’un défunt, depuis longtemps déjà, se pratique  la cérémonie civile ou laïque, aujourd’hui républicaine, pour les personnes ne souhaitant pas intégrer d’aspects religieux.

Ceci depuis que la loi du 9 décembre 1905 ait consacré le principe de séparation entre l’Église et l’État ainsi que la liberté de conscience et de pratique cultuelle.

Cette cérémonie de funérailles civiles laisse beaucoup de libertés à la famille puisque rien n’est obligatoire, tout est axé sur le souvenir et l’hommage au défunt. > Lire la suite

Optimisme, des raisons d’ y croire.

Octobre et Novembre, mois annonciateurs de brouillards et frimas, inciteraient plus à la morosité qu’à l’optimisme.

L’actualité, elle surtout, n’incite pas à la sérénité et à l’optimisme.

Depuis janvier 2015, plus de 230 personnes, victimes d’attentats ignobles, ont perdu la vie, au nom de quoi, au nom de qui … . Plusieurs autres centaines souffrent, blessées dans leur chair, ou touchés par la perte d’un proche.

optimisme ...
Optimisme à tout prix …

Les manifestations contestataires diverses, y compris celles récentes des policiers, la crise migratoire, les difficultés économiques touchant désormais les ménages de la classe moyenne, la perte de confiance dans nos Dirigeants, les raidissements et affrontements politiques à l’approche d’échéances électorales, plombent assurément le climat. > Lire la suite

Obésité en France, elle rattrape les USA

L’obésité des Français  et cela ne surprendra personne. Une étude publiée le 25 octobre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire dresse un tableau précis de la question de l’obésité dans notre pays. Cette étude a été menée sur un panel de 30 000 personnes, conjointement entre l’Inserm et la Cnamts.

 En France, plus d’un habitant sur deux âgé de plus de 30 ans souffre d’obésité, selon cette étude de l’Inserm. Un phénomène préoccupant en termes de santé publique.

Plus d’un homme sur deux et une femme sur trois sont en surcharge pondérale. Tel est le constat inquiétant effectué par l’Inserm et l’Assurance maladie au travers d’une étude publiée hier, révélant un véritable problème de santé publique.

Les enquêteurs ont travaillé sur un panel de 28 895 personnes âgées de 30 à 69 ans, et tirées au sort. Elles ont ensuite été pesées, mesurées et soumises à des examens sanguins et cardio-vasculaires. > Lire la suite

EMBOLIE PULMONAIRE, ce qu’il faut savoir.

Explications sur l’embolie pulmonaire présentées par les Docteurs Rossant-Lumbroso, et Lyonel Rossant

Le texte qui suit est emprunté au site DOCTISSIMO

L’embolie pulmonaire signifie qu’un caillot circulant dans le sang va obstruer l’artère pulmonaire. Des examens complémentaires permettront de confirmer le diagnostic avant d’initier en urgence des traitements anticoagulants, voire un traitement thrombolytique ou une embolectomie chirurgicale. On peut limiter les récidives en agissant sur les facteurs de risques et grâce à un traitement anticoagulant au long cours.

Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit en général d’un caillot ambulant qui circule dans le sang et finit par boucher une ramification artérielle irriguant le poumon.

Mécanismes de l’embolie pulmonaire

L’embolie pulmonaire est la complication majeure de la phlébite. On la redoute chaque fois que se forme un caillot qui obstrue une veine d’un membre inférieur (veines du mollet ou de la cuisse). Une infection d’une paroi veineuse ou une hypercoagulabilité du sang peuvent provoquer une phlébite surtout s’il existe une station au lit prolongée. C’est le danger qui guette les opérés, les grabataires, les accouchées qui ont souffert de complications obstétricales.

Le caillot apparaît souvent à l’endroit où la paroi d’une veine est lésée. L’atteinte peut être accidentelle (fracture de la jambe ou du col du fémur) ou pathologique ( ulcération, infection). La lésion vasculaire peut être aussi une suite opératoire (séquelle d’intervention sur l’estomac, l’utérus, la prostate, tous organes très vascularisés). La formation même du caillot est la conséquence d’un trouble de la circulation : le sang ne s’écoule pas à la vitesse normale, il n’est plus assez fluide, le taux de prothrombine (substance qui participe à la coagulation) est trop élevé.

Si le caillot adhère mal à la veine, il se détache. Au cours de son voyage au travers du système vasculaire, il peut passer dans les veines caves, atteindre le coeur droit et s’introduire finalement dans l’artère pulmonaire ; suivant sa grosseur, il bouche ce conduit vital, une de ses branches ou seulement une artériole.

Causes et facteurs de risque de l’embolie pulmonaire

Quand le caillot provient ainsi d’une phlébite des membres inférieurs, celle-ci peut être visible cliniquement ou latente et invisible : il n’y a aucun symptôme au niveau de la jambe (mollet). On parle d’embolie pulmonaire cruorique.

Dans de rares cas, l’embolie pulmonaire n’est pas fibrino-cruorique (provoquée par un caillot sanguin) : l’obstacle qui entraîne l’embolie peut être une formation parasitaire, une viscosité graisseuse ou encore une bulle d’air.

  • L’embolie gazeuse se voit dans certains avortements où de l’air a été injecté dans la cavité utérine. Le mal des caissons affecte les scaphandriers ou les plongeurs sous-marins lorsqu’ils n’ont pas observé au cours de la remontée les paliers de décompression. L’azote dissous dans le sang se libère trop brutalement.
  • L’embolie septique est un bouchon qui est en fait une agglomération microbienne ou parasitaire liée à des fragments de tissus nécrosés. Ce corps étranger se comporte comme un caillot et provoque les mêmes effets. On peut en rapprocher l’embolie de tissus cancéreux métastatiques.
  • L’embolie graisseuse est accidentelle. Elle survient lorsque par erreur de manipulation, un liquide graisseux est introduit dans la circulation. Sa densité interdit tout mélange avec le sang et provoque des embolies spécifiques. Le même phénomène se produit lorsque, à la suite d’une fracture ouverte ou d’un massage cardiaque externe trop vigoureux fracturant les côtes et le sternum, la moelle osseuse pénètre dans une veine ou une artère.

Symptômes de l’embolie pulmonaire

L’embolie pulmonaire est une affection si fréquente que toute anomalie respiratoire survenant de façon brutale doit faire évoquer ce diagnostic.

L’embolie pulmonaire avec cœur pulmonaire aigu

Elle peut être mortelle et apparaît surtout chez un patient alité dans les suites d’une intervention chirurgicale.
Le début est brutal marqué par une douleur thoracique latéralisée ou médiane, constrictive en étau, angoissante, avec respiration rapide, sueurs, cyanose (coloration bleuâtre des téguments) et toux sèche.

A l’examen clinique, le médecin note une chute de tension artérielle, un pouls rapide, et un bruit de galop à l’auscultation. Le foie est douloureux et augmenté de volume. Une turgescence veineuse (état de tension augmenté) est fréquente. La recherche de signes de phlébite (stade de phlébothrombose) est souvent négative. Si elle existe, elle apporte un argument diagnostique capital (douleur provoquée dans le mollet, signe de Homans, etc.).

L’électrocardiogramme montre des signes de coeur pulmonaire aigu. La radio des poumons est parfois évocatrice. L’étude des gaz du sang montre une hypoxie (baisse du taux d’oxygène sanguin) et une hypocapnie (baisse du gaz carbonique). Le dosage du D-dimère est surtout utile pour le diagnostic d’exclusion de la thrombose et de l’embolie pulmonaire, car il n’est pas spécifique.

Le scanner thoracique et la scintigraphie pulmonaire, non dangereux, sont les examens complémentaires le plus utiles. Le scanner de préférence doit être réalisée en urgence. Il met en évidence le défaut de perfusion d’un territoire pulmonaire. Certains cardiologues pratiquent une angiographie pulmonaire sélective après cathétérisme de l’artère pulmonaire. L’écho-Doppler des veines des membres inférieurs confirme la phlébite.

Sous l’effet du traitement anticoagulant, l’amélioration est rapide en 24-48 heures. Cependant, l’aggravation est possible au cours des premières heures imposant le recours à un acte chirurgical (embolectomie) ou au traitement thrombolytique. L’évolution fatale reste très fréquente. Si le cap critique des premiers jours est franchi, les récidives doivent être prévenues par un traitement anticoagulant.

Les embolies pulmonaires foudroyantes

C’est une mort subite ou une mort en quelques minutes par collapsus.

Les embolies pulmonaires frustes

Elles sont très fréquentes. Les symptômes sont souvent trompeurs : vague douleur thoracique, tachycardie inexpliquée, angoisse, gêne respiratoire…

Le diagnostic est souvent porté quelques jours plus tard en cas d’infarctus pulmonaire : crachats sanglants, toux, fébricule. La radiographie pulmonaire est souvent évocatrice. Le scanner ou la scintigraphie pulmonaire confirme le diagnostic.

Les embolies pulmonaires chez les patients souffrant d’ insuffisance cardiaque et respiratoire

La fréquence des embolies pulmonaires chez ces patients et leur gravité imposent un traitement anticoagulant préventif.

Diagnostic différentiel

L’embolie pulmonaire provoque une douleur thoracique aiguë et angoissante. Elle doit être différenciée de l’ infarctus du myocarde par :

  • L’électrocardiogramme ;
  • Le dosage des enzymes cardiaques (transaminases) ;
  • La scintigraphie pulmonaire ;
  • La péricardite aiguë et la dissection aortique qui contre-indiquent l’utilisation des anticoagulants.

Traitement de l’embolie pulmonaire

Le traitement de l’urgence

En urgence, le traitement fait appel :

  • Aux anticoagulants : héparine intraveineuse à la seringue électrique. Les héparines de bas poids moléculaire (Fraxiparine par voie sous-cutanée) sont de plus en plus utilisées ;
  • A l’oxygène ;
  • Aux sédatifs ;
  • Au traitement du choc si nécessaire.

Le traitement ultérieur repose sur le traitement anticoagulant au long cours par voie orale (antivitamines K ou anticoagulants par voie orale).

Un traitement thrombolytique (streptokinase, urokinase) ou une embolectomie chirurgicale sous circulation extra-corporelle (CEC) peuvent s’imposer en milieu spécialisé en l’absence d’amélioration rapide.

Certains auteurs préconisent l’occlusion complète ou partielle de la veine cave inférieure (ligature chirurgicale ou clip).

Le traitement préventif

Le traitement préventif est capital et repose sur la prescription d’anticoagulants chez les sujets exposés à une thrombose veineuse profonde : sujets alités, convalescents d’intervention chirurgicale : antivitamines K ou héparine standard par voie sous-cutanée (Calciparine) ou héparine de bas poids moléculaire (Fragmine, Lovenox, Fraxiparine), sur le dépistage et le traitement précoce des phlébites des membres inférieurs, leur prévention par le lever précoce etc…

Les longs voyages aériens favorisent les thromboses veineuses et les embolies pulmonaires même chez des sujets apparemment sains. Les facteurs favorisants sont alors l’hypoxie (rôle aggravant du tabac) et la déshydratation due au faible degré d’humidité de l’air ambiant et à l’absorption d’alcool. La station assise prolongée entraîne des modifications de la composition du sang veineux des membres inférieurs.

Des conseils sont utiles en avion :

  • Eviter de fumer pendant quelques jours avant le vol ;
  • Eviter de boire de l’alcool pendant le vol ;
  • Boire beaucoup de boissons non alcoolisées ;
  • Faire régulièrement une petite marche dans les allées (choisir des places assises près des allées) ;
  • Prévoir un traitement anticoagulant préventif en cas de risque particulier.

Pour en savoir sur les risques liés aux voyages en avion, découvrez notre article « Gare au syndrome de la classe économique !« 

Dr Jacqueline Rossant-Lumbroso, Dr Lyonel Rossant, Révision médicale effectuée par le Dr Jesus Cardenas

Égorger un prêtre, la folie de trop

Des faits gravissimes touchent depuis plusieurs mois notre pays, nos Familles, nos Enfants, nos Amis, les Institutions. Associations Familiales, nous nous sentons interpellés, même si Vivre l’Yonne se garde bien de prendre des positions de nature politique, bien sûr contraires à son objet. C’est dans cet esprit que nous nous exprimons.

 

Des faits gravissimes touchent depuis plusieurs mois notre pays, nos Familles, nos Enfants, nos Amis, les Institutions. Associations Familiales, nous nous sentons interpellés, même si Vivre l’Yonne se garde bien de prendre des positions de nature politique, bien sûr contraires à son objet. C’est dans cet esprit que nous nous exprimons.

Que ce soit un Prêtre, un Pasteur, un Rabbin, un Imam …, la réaction d’écœurement serait la même. Après les journalistes de Charly, les clients de l’hyper casher, le patron de l’Isère…, les jeunes du Bataclan et des cafés voisins, les nombreux policiers, les malheureux de Nice peut-on vivre normalement, sans haine et sans colère ?

« Les assassins de Nice, de Paris, de Saint-Denis, de Toulouse ne sont pas simplement des “fous furieux” ou des “déséquilibrés”. Ce sont des terroristes barbares qui se réclament soldats d’un Islam radical qu’il faut oser nommer et combattre de toutes nos forces.

Face au terrorisme islamiste, le fatalisme n’est pas une politique. »

Nous trouvions que ceux, prétendant que « nous étions en guerre », avaient tort. Ils n’avaient pas tort, même si nos édiles substituent encore trop à cette guerre qui tue, la guerre des mots et des polémiques : c’est la faute à …. , à Sarkozy pour avoir supprimé les Renseignements Généraux, …. au Gouvernement de ne pas prendre toutes les mesures qui s’imposaient, comme à Nice !

Si l’on voulait chercher les raisons plus fondamentales de la situation, il faudrait sûrement réinterroger l’histoire contemporaine, depuis l’invasion de l’Irak par les Américains et les Anglais, le confit Israélo- Palestinien, la position de l’occident et notamment de la France, sur les actions en Syrie, en Tunisie ou en Libye. Mais nous nous en garderons car il nous manque la compétence pour le faire.

Par contre, nous pouvons critiquer la tiédeur des positions de nos Gouvernants à l’égard de l’Islam. Nous ne parlons pas de l’opération sentinelle, des interventions policières diverses et variés et des autres initiatives qui bien évidemment ont vraisemblablement jugulé des tentatives d’attentats.

Nous pensons que ne sont pas trouvés les moyens d’un travail en commun avec des personnalités musulmanes faisant autorité – il y en a- pour un dialogue, et surtout des engagements tendant à la mise en oeuvre d’un « Islam de France ». La lecture du Coran nous indique qu’il est dans la nature de l’Islam d’être prosélyte et conquérant. Dont acte. Mais il faut, entre autres, faire taire ces Imams mal formés tant d’ailleurs au Coran qu’aux impératifs d’un État de droit, adeptes et prêcheurs d’un islam radical. Peut être tout aussi bien, d’ailleurs, devrions nous réfléchir sur ce qu’est un Islam « modéré ».

Arrêtons d’invoquer pour ces jeunes, des raisons sociologiques, sociales, économiques – au demeurant non contestables quelques fois – pour expliquer la dérive criminelle du djihadisme. C’est surtout une mauvaise lecture du Coran et qui poussent ces jeunes perméables à l’endoctrinement à agir dans l’extrême.

L’Islam, deuxième religion de France, doit pouvoir comme les autres religions mériter un absolu respect par chacun d’entre nous, dans le cadre d’un État paisible, laïque et Républicain. Cela n’est plus le cas parce que certaines des Lois de la République sont bafouées.

Mais même si c’est à l’État de prendre des initiatives de nature politique, stratégique, organisationnelle et opérationnelle, c’est surtout aux Musulmans eux même de se mobiliser pour avoir en France une religion qui ne soit pas le germe et le terreau d’un fanatisme violent.

Les Musulmans, pratiquants ou non, connaissent ceux qui peuvent dévier.

Ils ne peuvent plus fermer les yeux, même si cela est difficile d’alerter sur la dérive d’un fils, d’un frère, d’un cousin, d’un ami …, ne serait-ce que pour le sauver lui-même. Ne rien faire de leur part peut être pris pour une tolérance coupable, voire pour de la complicité.

Leur « laisser faire » à tout le moins apparent, risque d’engendrer une escalade gravissime. Les Musulmans de France seront d’autant mieux reconnus qu’ils travailleront à tuer dans l’œuf cette escalade, même si c’est le vœux de Daesch que nous battions les uns contre les autres.

Les Musulmans dans cet effort coûteux pour eux, doivent pouvoir s’appuyer, pour un dialogue renforcé sur la sollicitude, l’aide, la confiance de l’ensemble de la Communauté interreligieuse, mais aussi de la Communauté toute entière qui aspire dans sa grande majorité au « bien vivre ensemble » .

Il y a urgence. N’est-il d’ailleurs déjà pas trop tard, lorsque l’on voit la position publique prise par le FLNC : «Sachez que toute attaque contre notre peuple (Corse) connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d’âme.»

Si cela donnait les mêmes idées à d’autres, nous serions aux prémices de ce qui pourrait s’apparenter à une guerre civile. « Même pas peur ? »….à voir !

 

GPA : le Gouvernement opposé.

GPA
Gestation Pour Autrui (GPA),

Devant les Députés le mardi 16 juin dernier, le Gouvernement par la voie de M. Jean-Marie Le Guen Secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, à l’occasion de deux propositions de Loi a affirmé son opposition ferme et motivée au recours à la Gestation Pour Autrui (GPA), principe réclamé par les couples homosexuels.

Voilà sa déclaration :

« Le groupe Les Républicains a choisi d’inscrire dans sa journée réservée deux propositions de loi relatives à la délicate question de la gestation pour autrui, dont j’ai cru comprendre que ce n’était pas la première fois que notre assemblée avait à débattre.

La première proposition de loi, constitutionnelle, est relative à l’indisponibilité du corps humain ; la seconde, ordinaire, porte sur la lutte contre le recours à une mère porteuse. Attentif à votre démarche, le Gouvernement s’interroge toutefois sur l’opportunité de ces deux propositions de loi.

En effet, elles ne semblent pas apporter de plus-value par rapport au droit existant. On a trop souvent – j’en suis le témoin privilégié dans le cadre de mes fonctions ministérielles – la tentation de légiférer sans utilité. Nous avons même été rappelés à l’ordre à de nombreuses reprises, notamment par le Conseil constitutionnel, sur la tentation que peuvent avoir non seulement les parlementaires, mais aussi le Gouvernement, de légiférer sans utilité majeure.

De plus, pour revenir sur le fond, ces deux propositions de loi tendent à remettre en cause la prise en compte de condamnations de la Cour européenne des droits de l’homme, ainsi que la jurisprudence conforme de la Cour de cassation, au détriment de ce qui devrait pourtant être la priorité de notre attention : l’intérêt de l’enfant.

C’est bien là, me semble-t-il, la seule chose qui doit nous guider, plutôt que l’attachement à tel ou tel dogme. Je réaffirme ici la position constante et ferme du Gouvernement sur le sujet de la gestation pour autrui : il n’est pas question de revenir sur sa prohibition.

Il n’existe aucune volonté de légaliser d’une manière ou d’une autre cette pratique, qui tire profit de la détresse des personnes qui souhaitent y recourir, et participe d’une logique de marchandisation du corps humain que le Gouvernement condamne.

En premier lieu, le Gouvernement ne peut que souligner l’absence d’opportunité de la première de ces propositions, qui a vocation à inscrire dans la Constitution le principe d’indisponibilité du corps humain. En effet, le Conseil constitutionnel a rappelé, en 1994, que le principe de dignité de la personne humaine, contre toute forme d’asservissement et de dégradation, a valeur constitutionnelle.

Ce principe guide notre approche des problèmes liés à la bioéthique.

Par ailleurs, le principe d’indisponibilité du corps humain est déjà inscrit implicitement dans la loi, à travers les dispositions des articles 16-1 et suivants du code civil. Ces dispositions du code civil sont issues de la première loi bioéthique du 29 juillet 1994, que M. Léonetti connaît bien. L’article 16-1 de ce même code consacre le droit au respect du corps humain et son inviolabilité ; cette consécration indirecte s’ajoute à celle, expresse, de la jurisprudence de la Cour de cassation dans son célèbre arrêt « Alma Mater » du 31 mai 1991, dans lequel a été rappelée la prohibition de toute convention de gestation pour autrui.

Notre corpus juridique assure ainsi un cadre protecteur suffisant pour interdire toute commercialisation du corps humain, tout en aménageant la possibilité de prévoir, par la loi, des dérogations justifiées par un intérêt général.

Compte tenu du cadre protecteur déjà existant, la proposition de relever au niveau constitutionnel le principe d’indisponibilité du corps humain ne peut avoir pour effet que de restreindre les exceptions tolérées à ce principe, que le Conseil constitutionnel ne pourrait plus justifier par un motif d’intérêt général : est-ce là le but recherché ? Ériger au niveau constitutionnel le principe d’indisponibilité du corps humain pourrait en effet remettre en cause des pratiques telles que la recherche sur l’embryon, le champ de l’assistance médicale à la procréation ou encore la circulaire du 25 janvier 2013 relative au certificat de nationalité française délivré dans les situations de gestation pour autrui : je ne puis croire que vous poursuiviez de tels objectifs.

Notre arsenal pénal permet aujourd’hui d’appréhender et de réprimer l’essentiel des comportements liés à la GPA. Cela peut se faire sous les qualifications de provocation à l’abandon d’enfant – punie de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende –, Procréationd’entremise en vue de l’abandon d’un enfant – punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende –, d’entremise en vue d’une GPA – punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende –, et enfin de fraude à l’état civil – punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Les poursuites sont cependant quasi inexistantes contre les sociétés ou organisations qui offrent des prestations de GPA, car ces dernières opèrent depuis l’étranger – notamment depuis la Russie –, sans qu’aucun élément constitutif de l’infraction soit commis en France. Ainsi, la loi française ne s’applique pas, et les actes de complicité commis en France ne sont pas punissables lorsque la GPA est légale à l’étranger. ……. »

Dépression post-partum expliquée aux hommes

Dépression post partum
La dépression du post partum est souvent un refus de la réalité

Messieurs, une mère sur huit vit difficilement l’arrivée d’un enfant, avec des conséquences peut être graves pour elle, pour l’enfant et pour le couple, tels « baby blues » et dépression .

Cette réalité statistique en augmentation constante est certainement due au fait que le stress de la vie ambiante n’épargne guère les futures mamans. La pression sociale et professionnelle est plus importante que jamais et le corps lui, est soumis, hormonalement, à une bien rude épreuve. > Lire la suite

Pornographie : danger pour les enfants… et les adultes.

Internet est un merveilleux outil dont nous ne pourrions plus nous passer. Mais l’autre face d’Internet, met en exergue divers dangers :

  • Invasion de la vie privée,
  • Prédateurs sur Internet,
  • Spam ou pourriels,
  • Désinformation,
  • Contenus violents ou haineux,
  • Jeux de hasard,
  • Cyber-intimidation,…..
  • mais surtout la pornographie, sujet de cet article.

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