Prévention santé

 
La prévention santé doit être érigée en pôle majeur de la politique de santé.

La maladie qui coûte le moins cher à la branche maladie est celle que l’on évite.

La loi du 4 mars 2002 donnait une bonne définition  : « … La politique de prévention tend notamment,
– à réduire les risques éventuels pour la santé liés aux multiples facteurs susceptibles de l’altérer, tels l’environnement, le travail, les transports, l’alimentation ou la consommation de produits et de services, y compris de santé ;
le sport, outil de la prévention santé
le sport, outil de la prévention santé

– à améliorer les conditions de vie et à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé ; à entreprendre des actions de prophylaxie et d’identification des facteurs de risque ainsi que des programmes de vaccination et de dépistage des maladies ;

– à  promouvoir le recours à des examens biomédicaux et des traitements à visée préventive ;

– à développer des actions d’information et d’éducation pour la santé et à développer également des actions d’éducation thérapeutique ».

 
 La loi de santé publique du 9 aout 2004  n’a pas repris cette définition en voulant structurer la prévention, elle détermine cent objectifs de santé publique dont la Cour des Comptes dans un rapport au Parlement  relève l’insuffisance de pilotage de la politique et des acteurs de la prévention.

 

De très nombreux acteurs contribuent au niveau national à la politique de prévention, comme au niveau régional, sans toutefois en donner une vision cohérente. Le budget consacré à la prévention santé confirme la difficulté à apprécier cette politique puisque selon les divers sources on peut  se dire qu’il représente entre 3 et 6,5 % du budget global des dépenses de santé.

 « La prévention, c’est un peu la tarte à la crème : tout le monde dit qu’il faut en faire plus, mais personne ne fait rien », affirme Frédéric Pierru, sociologue à l’université de Lille II.

prévention
La surconsommation médicale est nuisible à la santé.

Il est vrai qu’en France, on est plus dans le curatif que dans le préventif.

Le CESE lui aussi dans un rapport critique préconise d’initier une gouvernance nationale de la prévention et une déclinaison territoriale adaptée

Les Français dans un sondage d’ODOXA publié en mars 2016 étaient 75 % à considérer que les partis  politiques ne traitaient pas assez de la santé qui venait pourtant au quatrième rang de leurs préoccupations. Il est vrai que depuis la primaire de la droite et du centre a remis sur le devant de la scène la santé comme priorité dans le débat public, mais pour autant le cadre d’une véritable politique de prévention n’a pas été approfondie.

Voir le rapport d’enquête de l’UNAF sur la SANTÉ
Voir la rubrique « les préventions santé« 

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