Autopartage finis les soucis .

Autopartage, une alternative aux charges incompressibles d’une voiture

L’utilisation de la voiture est parfois incontournable. Toutefois, un véhicule coûte cher (essence, assurance, entretien) et il pollue indéniablement. Alors comment faire pour utiliser une voiture le plus simplement du monde, sans se ruiner et en préservant ses convictions écologiques.

Autopartage c’est la mise en commun d’une flotte de voitures au profit d’abonnés.

Derrière cette définition se cache un principe simple : disposer d’une voiture le temps d’un déplacement occasionnel sans en être le propriétaire. Auto partage 1Terminés les soucis d’assurance, d’entretien et de stationnement, l’abonné ne s’occupe plus de rien sinon de réserver quand il le désire un véhicule en libre service garé dans un parking à proximité de chez lui, pour le trajet de son choix et pour une durée limitée. Le reste du temps, la voiture est utilisée par d’autres  » autopartageurs « .

Un système souple et simple d’utilisation puisque la réservation et l’accès aux véhicules sont facilités par les nouvelles technologies. Les voitures sont ainsi disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Autopartage , une solution écologique.

Au-delà de ces considérations pratiques, l’autopartage assure une utilisation nettement plus raisonnée, économique et écologique de la voiture. Il permet en effet de générer de réelles économies à ses abonnés. En réduisant le nombre de véhicules en autopartage 2circulation et en stationnement : une voiture partagée remplace entre quatre et huit voitures privées. Ce qui permet d’économiser jusqu’à 1,2 tonnes1 de CO2 par usager, soit à peu près 60 % de ce que l’on rejette en moyenne par an en se déplaçant !

A ce titre, et considérant que l’autopartage répondait à un vrai besoin (70 % des trajets effectués par ce moyen ne pourraient pas être faits autrement qu’en voiture), le Grenelle de l’environnement a largement soutenu son développement. Ainsi, la loi Grenelle définit et prévoit la création d’un label  » autopartage  » qui est attribué et utilisé dans des conditions fixées par décret. Des places de stationnement pourront être réservées aux véhicules labellisés. Le Décret n° 2012-280 du 28 février 2012 relatif au label « autopartage » consacre et réglemente l’autopartage. L’attribution du label n’est pas une condition d’exercice de cette activité mais un signe distinctif d’excellence.

Conséquence directe ou indirecte du Grenelle de l’environnement, le nombre d’abonnés explose …

Autopartage, il existe dans l’Yonne.

Des communes ont mis en place ce service prometteur.

La Fédération de l’Yonne GÉNÉRATIONS MOUVEMENT, premier mouvement de retraités, a choisi CITIZ pour mettre en œuvre l’auto partage pour elle même, mais aussi peut-être pour les adhérents dans le cadre de son action « Gmouv-mobilité. »

Autopartage avec CITIZ, une histoire qu’ont voulu quelques personnes.

« Auto’trement » a été créée en 2001 à Strasbourg à l’initiative d’une vin

gtaine d’habitants intéressés par le concept de voitures partagées, ou « autopartage ». Le service strasbourgeois est pionnier en France, et démarre avec 3 voitures partagées.

Dès 2002, Auto’trement rejoint France-Autopartage, un réseau coopératif d’entreprises d’autopartage. Le service ne cesse de se développer, à l’échelle de toute la région. 

En 2013, Auto’trement adopte le nouveau nom du réseau national, Citiz.

En 2018, il fusionne avec la coopérative voisine Citiz Lorraine, pour développer ensemble le service à l’échelle de la nouvelle région Grand Est.

Le service mis en oeuvre par la SCIC Auto’trement compte aujourd’hui 240 voitures dans 20 villes en Alsace et en Lorraine, et bientôt en Champagne Ardenne, mais depuis peu dans l’Yonne.

Citiz est une coopérative d’intérêt collectif

L’association est devenue Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) en 2004, à vocation non lucrative. Le capital de la SCIC est détenu majoritairement par les utilisateurs, associés aux collectivités et à des partenaires privés comme les opérateurs de transports ou les entreprises utilisatrices. Le sociétariat des utilisateurs permet le développement de l’autopartage dans la région : chacun-e peut participer en souscrivant une part sociale !

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