Les riches, il faut les faire payer, certes.

On entend à force de discours, cette antienne politique : » faire payer les riches ». Comme assez naturellement nous sommes tous pour des mesures coercitives à condition qu’elles touchent le voisin, on comprend que 68 % d’entre nous soient partisans d’une taxation ( sondage de l’institut Cluster17 pour « Le Point »).
Vivre l’Yonne a une idée que d’aucuns trouveront saugrenue et surtout hors du champs normal de notre modeste association.
Tant pis, on se lâche, sans bien sûr trahir notre positionnement apolitique.
Au lieu d’un impôt confiscatoire qui sera contesté par une grande partie de l’Assemblée Nationale et la majorité de Sénat, nous proposons la création d’un Fonds souverain que nous appellerons le FONDS PATRIOTE. Le Fonds Patriote les » riches foyers » auront l’obligation d’y souscrire, mais il aura beaucoup d’avantages pour nous, pour eux, pour la France…
Si c’est aussi votre avis, vous pouvez signez la pétition : https://c.org/BsKNyQn8Jv
Les riches, peuvent participer autrement que par la taxe.
Nous avons posé les principes de base suivants :
Faire payer les ultra riches en les imposant avec la taxe Zucman : un argument politique et idéologique facile. On peut faire autrement et même beaucoup mieux. N’étant plus dans le confiscatoire, comme le serait une taxe, élargir l’assiette d’intervention devient envisageable. Ainsi, seraient visés, non plus seulement les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, mais ceux de plus de 50 millions d’euros ( mais pourquoi pas plus ! ). Les plus fortunés d’entre nous participeraient, alors vraiment, au redressement de la dette Et cela selon les estimations pour au minimum 30 milliards d’EUROS.
Pour cela, il convient de :
- CREER un fonds souverain que nous baptiserons le Fonds Patriote, un fonds dédié au remboursement de la dette , mais pas seulement …
- IMPOSER à ces riches foyers de souscrire à ce fonds à hauteur de 2,5 % de leur patrimoine en ayant une période de 2 ans pour s’y soumettre.
- REMUNERER le fonds à hauteur du taux du livret A (bien moins que les rendements des placements qu’ils réalisent, mais c’est mieux que d’être taxés).
- OUVRIR le fonds à tous ceux d’entre nous qui voudraient, de leur plein gré, participer à un effort collectif salutaire pour la France.
- REMBOURSER la dette avec une partie du fonds, mais faire plus :
- SATISFAIRE aux besoins de financement au jour le jour, par la souscription des emprunts d’État,
- PRODUIRE des revenus, par des placements sur des valeurs mobilières rémunératrices qui privilégieraient les actions françaises et européennes, les start-ups prometteuses, les data-centers en France .… ( la dette future serait détenue par les Français et non par des étrangers).
Avec l’aide de l’INTELLIGENCE ARTIFITIELLE ont été élaborés :
- une note argumentaire pour le Fonds Patriote
- le plan de financement
- une analyse juridique,
- une « Foire Aux Questions«
- et même un outil à disposition des Elus.
consultez-les en cliquant sur le thème qui vous intéresse.
Les riches, constructifs. Comment ?
Le Fonds Patriote ne se contente pas d’amortir une fraction de la dette. Sa répartition serait la suivante :
- 30 % affectés directement au remboursement du capital de la dette — un signal clair que la France agit pour réduire son endettement.
- 30 % consacrés à la souscription des emprunts d’État — ce qui permet de « rapatrier » une partie de notre dette entre les mains des Français, réduisant la dépendance vis-à-vis des créanciers étrangers.
- 40 % investis dans des actions françaises sur des secteurs stratégiques pour l’avenir : start-ups innovantes, infrastructures numériques (comme les data centers), transition climatique, technologies européennes.
Arguments pour le Fonds Patriote :
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Les plus fortunés gagneront moins mais ne perdront rien. Pixabay Équité fiscale : plutôt qu’une taxe confiscatoire les grandes fortunes contribueraient de façon visible au redressement collectif. Sans perdre leur patrimoine. (Argument social et politique puissant.)
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Effet symbolique / démocratique : la dette « appartient » davantage aux Français, puisque une fraction est détenue par un fonds national axé sur intérêts français.
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Effet financier spécifique : même si l’impact sur le stock de dette est limité, le fonds peut réduire le besoin de financement externe, stabiliser le marché obligataire et créer un cercle vertueux d’investissement stratégique.
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Participation volontaire des autres citoyens : offre d’un produit d’épargne patriotique rémunéré au taux réglementé (Livret A) pour ceux qui veulent participer .
- Réorientation vers l’investissement productif : partie du fonds sert à dynamiser le capital-risque national, data centers, etc., créant emplois et impôts futurs.
Les riches contribuent au Fonds Patriote. Des chiffres.
Une projection chiffrée du Fonds Patriote est disponible : estimation. Il est important de la consulter pour se faire une idée.
Les riches, récupèrent leur contribution
Les Pouvoirs publics auront fixé les conditions de remboursement, capital + intérets du livret A, immédiat ou étalement. S’il y a un étalement, après les 5 ans de blocage le capital restant est rémunéré, par exemple, au taux de la dernière OAT, lancé par l’Etat.
Les riches, on les a jadis déjà sollicités, …
Un peu d’histoire; (c’est ce narratif du passé qui a fait émerger l’idée du Fonds Patriote)
L’idée d’un effort patriotique financé par l’épargne des plus aisés n’est pas nouvelle. L’histoire de la France regorge d’exemples où l’État a su faire appel à la solidarité financière de ses citoyens, surtout des plus fortunés, dans des moments décisifs.
1. Les Emprunts Nationaux de guerre (1915, 1916, 1917, 1918)
Pendant la Première Guerre mondiale, l’État a lancé plusieurs grands emprunts nationaux. Les affiches d’époque appelaient les Français à “prêter à la patrie”.
Ce n’était pas un impôt, mais un prêt rémunéré. Les ménages et les riches industriels ont apporté leur épargne pour financer l’effort de guerre.
2. L’Emprunt de la Reconstruction (après 1945)
À la Libération, pour reconstruire la France détruite par la guerre, l’État a lancé de nouveaux emprunts d’État. Là encore, les plus riches ont été mis à contribution en achetant des obligations publiques, souvent à des conditions moins favorables que sur les marchés privés.
3. Les Emprunts d’État sous De Gaulle et Pompidou
Dans les années 60, l’État français a plusieurs fois mobilisé l’épargne nationale pour financer ses grands projets (infrastructures, modernisation industrielle). Ces emprunts, souvent présentés comme un acte de confiance dans la France, étaient un outil de souveraineté.
4. Le Fonds Patriote n’est pas une rupture, mais une continuité historique.
Il s’inscrit dans une tradition française et internationale : quand la Nation est face à un défi, elle mobilise l’épargne de ceux qui ont le plus, dans un esprit de solidarité et de responsabilité. Son architecture est sécurisante pour tous, y compris l’Etat, contrairement à ce que fut le fameux emprunt PINAY.
Le Fonds Patriote reprend cette tradition :
- Comme hier, l’État ne confisque pas, il emprunte.
- Comme hier, il appelle à la solidarité financière des plus riches dans une période de crise.
- Comme hier, l’effort est temporaire, mais il change durablement la trajectoire du pays.
La seule différence, c’est que cette fois, la contribution est obligatoire et équitable, pour éviter que quelques-uns se dérobent tandis que d’autres assument seuls le poids de la solidarité.
« Avec le Fonds Patriote les grandes fortunes participent, les citoyens peuvent s’associer, la France reprend en main sa dette et investit dans son avenir. »