Portaits et Talents

l’Abbé Pierre.

images1Henri GROUES, dit l’Abbé Pierre
C’est en 1994 que la communauté des compagnons d’Emmaüs s’est installée dans le village de Pontigny, entre Auxerre et Troyes.
Sur les murs de ses différents locaux rigoureusement entretenus pour accueillir dignement les compagnes et compagnes, on peut y voir des portraits de l’Abbé Pierre, des phrases qu’il a prononcées, qui servent de références à tous ceux qui œuvrent dans la structure, voire même  leur redonnant du courage, lorsque les problèmes s’amoncellent…

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L’escalade dans la peau.

Dans cette rubrique PORTRAITS et TALENTS, qu’assure Denise Clémenceau- Printz,  nous voulons grâce à Vivre l’Yonne présenter  des femmes et des hommes, comme tant d’autres que nous croisons journellement. Nous les distinguons parce que ces anonymes, même sans notoriété,  se réalisent à travers une passion, un savoir faire, un don, une virtuosité, un mérite…., et ont des attaches avec l’Yonne.

L’escalade, Maxime Simoneau, dit Max depuis le lycée, qui aura 70 ans dans 3 mois, la découvre par la lecture  « J’avais lu le livre de Frison-Roche, Premier de Cordée, cette histoire de super-héros qui me semblait inaccessible à moi pas du tout sportif, maladif et binoclard, fumant, jusqu’à la trentaine »….

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Icônes d’une Icaunaise.

VÉRONIQUE, L’ICAUNAISE QUI PEINT DES ICÔNES

Le jeu de mots semble facile et léger, fait pour attirer le sourire sur le visage de Véronique Chevalier, qui semble en perpétuelle recherche de son art.

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L’icône prend ses racines dans la tradition de la fin de l’Antiquité

A 63 ans, cette jeune retraitée est toujours aussi passionnée par ses créations picturales qu’elle affectionne particulièrement, les icônes réalisées traditionnellement. « Pour moi,  l’icône est un cheminement vers le dénuement et le détachement, c’est une méditation »… explique-t-elle, se souvenant de la première icône qu’elle a peinte à l’âge de 16 ans, tournée vers l’art religieux. « Peindre des icônes me tranquillise, m’apaise, m’apporte la sérénité, une véritable évasion dans ce monde agité », ressent-elle. > Lire la suite

Création artistique une seconde voie

La création artistique , choix de raison et choix de cœur pour Sylvie Dorotte et Françoise Mazzega .

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Ambiance conviviale

On les retrouve aujourd’hui à Perrigny dans le hameau des Bréandes dans deux ateliers de loisirs créatif qu’elles ont créés, pour l’une, Sylvie s’adonner à la peinture, au cartonnage,… et la seconde, Françoise à la tapisserie d’ameublement.

Pour leur seul plaisir ? … non pas du tout puisque leurs cours bénéficient à des élèves appliqués et fiers de leur réussite.

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Une vie pleine, d’engagements.

Les ENGAGEMENTS DE Marc SAVEAN  SE RÉSUMENT A SA VOCATION POUR L’HUMANITÉ.

Marc SAVEAN vient d’avoir 60 ans en juillet dernier. Il va pouvoir encore davantage se consacrer à ses nombreux engagements humanitaires qu’il a su concilier au mieux avec sa vie familiale et sa carrière.

Natif de Paris 10ème, après son baccalauréat, il devient chef de chantier en maçonnerie, puis formateur technique en région parisienne.DSC_5446 Époux d’Isabelle, sénonaise, dont les parents se sont mariés à Escamps, le jeune couple décide de quitter Paris pour la campagne icaunaise. En 1989, ils achètent la maison de leur rêve qu’ils ne quitteront pas, sur les hauteurs de Chevannes où ils élèvent leurs trois enfants, Marie, Benjamin et Jérémie.

 Marc est alors professeur en maçonnerie et dessin technique au CFA (Centre de Formation pour Apprentis). En 1991, il crée une association d’insertion et qualification « Association Régionale Insertion et Qualification BTP en Bourgogne », qu’il dirigera au niveau départemental jusqu’en 2017.

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Peinture un aquarelliste de l’Yonne

LA PEINTURE, NATURELLE COMME LA VIE

Roger HIRSCH a fêté ses 71 ans avec cette nouvelle année qui débute et aussi loin que remontent ses souvenirs, il déclare « j’ai appris à dessiner sur les genoux de papa ».

Un père, fils de paysan, devenu horticulteur qui, apte au dessin et à la peinture, trouvait le temps de crayonner pour ses trois enfants, ce qu’on lui demandait. « Je me souviens aussi qu’il avait une boîte d’aquarelles, ajoute Roger, il avait un don »..

le train des équipages
Le « conducteur » Hirsch aurait pu être inspiré mais il n’en n’avait pas le temps (un soldat dans l’arme du train s’appelle conducteur et plus familièrement tringlot)

Roger, après le lycée et un passage comme dessinateur industriel chez un architecte, encore bien loin de la peinture, s’engage dans l’armée, pour une carrière d’officier dans le Train d’où il sortira en 1986 pour intégrer la Préfecture de l’Yonne comme directeur de la Protection civile. Ce poste prenant, comportait de lourdes responsabilités, plans ORSEC, secourisme, sécurité sur les manifestations publiques. Mais il se souvient   toutefois avec plaisir des Saint-Vincent locales festives mais demandant, comme le reste de ses attributions, beaucoup de rigueur.

S’il a dessiné et peint au temps de ses études, il avait d’ailleurs pris le dessin comme option au baccalauréat, l’armée ne lui a guère laissé l’opportunité d’exercer le don pour la peinture transmis par son père, même si à l’État-major, c’est à lui que l’on confiait des croquis.

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Icaunais venus d’ailleurs.

Icaunais d’adoption, c’est sous le soleil de Chine, du Portugal et de Grande Bretagne qu’ils ont vu le jour.

« On ne connaît pas les deux bouts de sa vie » disait mon arrière-grand-mère, avec une philosophie aux pieds bien plantés dans le sol… Il est certain que même si l’on croit décider de son destin, les cheminements de celui-ci conduisent parfois à des situations pour lesquelles les quatre animateurs d’ateliers de la MJC d’Auxerre, qui ont bien voulu nous confier leur parcours, ne s’attendaient certainement pas.

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la lecture pilier des savoirs

nuit de la lectureLa NUIT DE LA LECTURE a été l’occasion d’un entretien avec Michel Barda. Cette manifestation, voulue par la Ministre de la Culture se déroulera le 20 janvier prochain. Elle constitue un épisode de l’initiative prise par Michel Barda. Celui ci, nous a déroulé le contexte et la teneur de son projet.

La lecture, après le théâtre.

Michel Barda, bien connu en Puisaye, après 10 éditions d’un festival de théâtre en milieu rural qui lui a valu beaucoup de travail, beaucoup de plaisir, une promotion dans l’ordre national du mérite, mais aussi un déficit chronique, a appris que l’association des bibliothèques qui existait depuis une vingtaine d’année allait perdre sa présidente, démissionnaire. L’association ne regroupait plus que quatre bibliothèques alors qu’elle avait été créée par huit. > Lire la suite

Graine d’Espoir, association constructive

GRAINE D’ESPOIR, NÉE D’UNE RÉVOLTE

André HULNET l’annonce d’emblée : « je n’accepte pas de vivre dans un monde où les gens n’ont pas les moyens de manger, de se soigner, de se scolariser, soit on ignore, soit on agit »..

Sahel : Migration précoce pour éviter la sécheresse et la misère. Graine d'Espoir ne fera pas tout mais ...
Sahel : Migration précoce pour éviter la sécheresse et la misère. Graine d’Espoir ne fera certes pas tout mais …

Le ton est donné par ce professeur d’histoire-géographie qui, lorsqu’il enseignait au lycée Fourier avec un club scolaire, et le soutien d’une ONG Aide et Action, est entré en contact avec le village de TOMBO DOGO, localité du Sud-Niger, dans le Sahel. > Lire la suite

La poterie + les maths = Daniel Raimboux

LA POTERIE, ART CONJUGUÉ A LA RIGUEUR MATHÉMATIQUE

Daniel Raimboux a mené et mène toujours plusieurs activités de front. Même si elles paraissent très éloignées les unes  des autres, lorsque l’on entame la conversation avec lui, il est facile de se rendre compte combien sa nature créative, méticuleuse et déterminée correspond à ce qu’il fait.

En 1967, jeune professeur de mathématiques de 22 ans, il retrouve un ami d’enfance de son village natal de Coulanges sur Yonne, Jean-Michel DOIX . Celui-ci est potier, il en fera profession sa vie durant. Daniel RAIMBOUX, bien que s’essayant aux collages et à la sculpture, est instantanément séduit par la poterie. « J’ai essayé, cela m’a plu, j’y ai trouvé une esthétique et une force qui m’ont convenues », se souvient-t-il. Très vite, il se rapproche de son ami,

auprès de ses fours "à la japonaise"
… auprès de ses fours « à la japonaise »

ils construisent chacun un four de cuisson de type « japonais », à plusieurs chambres, il teste le tour à pied… »Dans les débuts, nous allions faire cuire nos « bébés » chez Roger Jacques, au « Grès d’Art » à Saint-Amand-en-Puisaye », recueillant sans doute les méthodes et les conseils du  potier. > Lire la suite