LA PEINTURE, NATURELLE COMME LA VIE
Roger HIRSCH a fêté ses 71 ans avec cette nouvelle année qui débute et aussi loin que remontent ses souvenirs, il déclare « j’ai appris à dessiner sur les genoux de papa ».
Un père, fils de paysan, devenu horticulteur qui, apte au dessin et à la peinture, trouvait le temps de crayonner pour ses trois enfants, ce qu’on lui demandait. « Je me souviens aussi qu’il avait une boîte d’aquarelles, ajoute Roger, il avait un don »..

Roger, après le lycée et un passage comme dessinateur industriel chez un architecte, encore bien loin de la peinture, s’engage dans l’armée, pour une carrière d’officier dans le Train d’où il sortira en 1986 pour intégrer la Préfecture de l’Yonne comme directeur de la Protection civile. Ce poste prenant, comportait de lourdes responsabilités, plans ORSEC, secourisme, sécurité sur les manifestations publiques. Mais il se souvient toutefois avec plaisir des Saint-Vincent locales festives mais demandant, comme le reste de ses attributions, beaucoup de rigueur.
S’il a dessiné et peint au temps de ses études, il avait d’ailleurs pris le dessin comme option au baccalauréat, l’armée ne lui a guère laissé l’opportunité d’exercer le don pour la peinture transmis par son père, même si à l’État-major, c’est à lui que l’on confiait des croquis.