Actualités

Prévention santé

 
La prévention santé doit être érigée en pôle majeur de la politique de santé.

La maladie qui coûte le moins cher à la branche maladie est celle que l’on évite.

La loi du 4 mars 2002 donnait une bonne définition  : « … La politique de prévention tend notamment,
– à réduire les risques éventuels pour la santé liés aux multiples facteurs susceptibles de l’altérer, tels l’environnement, le travail, les transports, l’alimentation ou la consommation de produits et de services, y compris de santé ;
le sport, outil de la prévention santé
le sport, outil de la prévention santé

– à améliorer les conditions de vie et à réduire les inégalités sociales et territoriales de santé ; à entreprendre des actions de prophylaxie et d’identification des facteurs de risque ainsi que des programmes de vaccination et de dépistage des maladies ;

– à  promouvoir le recours à des examens biomédicaux et des traitements à visée préventive ;

– à développer des actions d’information et d’éducation pour la santé et à développer également des actions d’éducation thérapeutique ».

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Optimisme, des raisons d’ y croire.

Octobre et Novembre, mois annonciateurs de brouillards et frimas, inciteraient plus à la morosité qu’à l’optimisme.

L’actualité, elle surtout, n’incite pas à la sérénité et à l’optimisme.

Depuis janvier 2015, plus de 230 personnes, victimes d’attentats ignobles, ont perdu la vie, au nom de quoi, au nom de qui … . Plusieurs autres centaines souffrent, blessées dans leur chair, ou touchés par la perte d’un proche.

optimisme ...
Optimisme à tout prix …

Les manifestations contestataires diverses, y compris celles récentes des policiers, la crise migratoire, les difficultés économiques touchant désormais les ménages de la classe moyenne, la perte de confiance dans nos Dirigeants, les raidissements et affrontements politiques à l’approche d’échéances électorales, plombent assurément le climat. > Lire la suite

Obésité en France, elle rattrape les USA

L’obésité des Français  et cela ne surprendra personne. Une étude publiée le 25 octobre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire dresse un tableau précis de la question de l’obésité dans notre pays. Cette étude a été menée sur un panel de 30 000 personnes, conjointement entre l’Inserm et la Cnamts.

 En France, plus d’un habitant sur deux âgé de plus de 30 ans souffre d’obésité, selon cette étude de l’Inserm. Un phénomène préoccupant en termes de santé publique.

Plus d’un homme sur deux et une femme sur trois sont en surcharge pondérale. Tel est le constat inquiétant effectué par l’Inserm et l’Assurance maladie au travers d’une étude publiée hier, révélant un véritable problème de santé publique.

Les enquêteurs ont travaillé sur un panel de 28 895 personnes âgées de 30 à 69 ans, et tirées au sort. Elles ont ensuite été pesées, mesurées et soumises à des examens sanguins et cardio-vasculaires. > Lire la suite

Égorger un prêtre, la folie de trop

Des faits gravissimes touchent depuis plusieurs mois notre pays, nos Familles, nos Enfants, nos Amis, les Institutions. Associations Familiales, nous nous sentons interpellés, même si Vivre l’Yonne se garde bien de prendre des positions de nature politique, bien sûr contraires à son objet. C’est dans cet esprit que nous nous exprimons.

 

Des faits gravissimes touchent depuis plusieurs mois notre pays, nos Familles, nos Enfants, nos Amis, les Institutions. Associations Familiales, nous nous sentons interpellés, même si Vivre l’Yonne se garde bien de prendre des positions de nature politique, bien sûr contraires à son objet. C’est dans cet esprit que nous nous exprimons.

Que ce soit un Prêtre, un Pasteur, un Rabbin, un Imam …, la réaction d’écœurement serait la même. Après les journalistes de Charly, les clients de l’hyper casher, le patron de l’Isère…, les jeunes du Bataclan et des cafés voisins, les nombreux policiers, les malheureux de Nice peut-on vivre normalement, sans haine et sans colère ?

« Les assassins de Nice, de Paris, de Saint-Denis, de Toulouse ne sont pas simplement des “fous furieux” ou des “déséquilibrés”. Ce sont des terroristes barbares qui se réclament soldats d’un Islam radical qu’il faut oser nommer et combattre de toutes nos forces.

Face au terrorisme islamiste, le fatalisme n’est pas une politique. »

Nous trouvions que ceux, prétendant que « nous étions en guerre », avaient tort. Ils n’avaient pas tort, même si nos édiles substituent encore trop à cette guerre qui tue, la guerre des mots et des polémiques : c’est la faute à …. , à Sarkozy pour avoir supprimé les Renseignements Généraux, …. au Gouvernement de ne pas prendre toutes les mesures qui s’imposaient, comme à Nice !

Si l’on voulait chercher les raisons plus fondamentales de la situation, il faudrait sûrement réinterroger l’histoire contemporaine, depuis l’invasion de l’Irak par les Américains et les Anglais, le confit Israélo- Palestinien, la position de l’occident et notamment de la France, sur les actions en Syrie, en Tunisie ou en Libye. Mais nous nous en garderons car il nous manque la compétence pour le faire.

Par contre, nous pouvons critiquer la tiédeur des positions de nos Gouvernants à l’égard de l’Islam. Nous ne parlons pas de l’opération sentinelle, des interventions policières diverses et variés et des autres initiatives qui bien évidemment ont vraisemblablement jugulé des tentatives d’attentats.

Nous pensons que ne sont pas trouvés les moyens d’un travail en commun avec des personnalités musulmanes faisant autorité – il y en a- pour un dialogue, et surtout des engagements tendant à la mise en oeuvre d’un « Islam de France ». La lecture du Coran nous indique qu’il est dans la nature de l’Islam d’être prosélyte et conquérant. Dont acte. Mais il faut, entre autres, faire taire ces Imams mal formés tant d’ailleurs au Coran qu’aux impératifs d’un État de droit, adeptes et prêcheurs d’un islam radical. Peut être tout aussi bien, d’ailleurs, devrions nous réfléchir sur ce qu’est un Islam « modéré ».

Arrêtons d’invoquer pour ces jeunes, des raisons sociologiques, sociales, économiques – au demeurant non contestables quelques fois – pour expliquer la dérive criminelle du djihadisme. C’est surtout une mauvaise lecture du Coran et qui poussent ces jeunes perméables à l’endoctrinement à agir dans l’extrême.

L’Islam, deuxième religion de France, doit pouvoir comme les autres religions mériter un absolu respect par chacun d’entre nous, dans le cadre d’un État paisible, laïque et Républicain. Cela n’est plus le cas parce que certaines des Lois de la République sont bafouées.

Mais même si c’est à l’État de prendre des initiatives de nature politique, stratégique, organisationnelle et opérationnelle, c’est surtout aux Musulmans eux même de se mobiliser pour avoir en France une religion qui ne soit pas le germe et le terreau d’un fanatisme violent.

Les Musulmans, pratiquants ou non, connaissent ceux qui peuvent dévier.

Ils ne peuvent plus fermer les yeux, même si cela est difficile d’alerter sur la dérive d’un fils, d’un frère, d’un cousin, d’un ami …, ne serait-ce que pour le sauver lui-même. Ne rien faire de leur part peut être pris pour une tolérance coupable, voire pour de la complicité.

Leur « laisser faire » à tout le moins apparent, risque d’engendrer une escalade gravissime. Les Musulmans de France seront d’autant mieux reconnus qu’ils travailleront à tuer dans l’œuf cette escalade, même si c’est le vœux de Daesch que nous battions les uns contre les autres.

Les Musulmans dans cet effort coûteux pour eux, doivent pouvoir s’appuyer, pour un dialogue renforcé sur la sollicitude, l’aide, la confiance de l’ensemble de la Communauté interreligieuse, mais aussi de la Communauté toute entière qui aspire dans sa grande majorité au « bien vivre ensemble » .

Il y a urgence. N’est-il d’ailleurs déjà pas trop tard, lorsque l’on voit la position publique prise par le FLNC : «Sachez que toute attaque contre notre peuple (Corse) connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d’âme.»

Si cela donnait les mêmes idées à d’autres, nous serions aux prémices de ce qui pourrait s’apparenter à une guerre civile. « Même pas peur ? »….à voir !

 

Islam radical, la folie de trop

Des faits gravissimes touchent depuis plusieurs mois notre pays, nos familles, nos enfants, nos amis, les institutions. Même si Vivre l’Yonne se garde bien de prendre des positions de nature politique (bien sûr contraires à son objet), en tant qu’associations familiales, nous nous sentons interpellées. C’est dans cet esprit que nous nous exprimons, et non dans ce qui serait un refus de l’Islam.

Que ce soit un prêtre, un pasteur, un rabbin, un imam, la réaction d’écœurement serait la même.

Après les journalistes de Charlie Hebdo, les clients de l’HyperCacher, le patron de l’Isère, les jeunes du Bataclan et des cafés voisins, les nombreux policiers, les malheureux de Nice, peut-on vivre normalement, sans haine et sans colère ?

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Radicalisation de la jeunesse à l’islam

 

Le 21 septembre 2014 j’écrivais :

J’ai été alerté par un membre de ma famille de la détresse d’une de ses collègues, Édith (prénom d’emprunt).

La maman est baptisée dans la religion catholique, le papa est juif. Les deux ne pratiquent pas.

Hélène (prénom d’emprunt), sa fille de 17 ans a été élevée dans une forme d’athéisme.

Hélène a fait choix de l’Islam et, semble t’il, d’une forme de radicalisation.

Jusque là rien à dire car au nom d’une laïcité bien comprise chacun a le droit de pratiquer, dans sa sphère privée, la religion de son choix.

Intégrisme radicalisation
AFP PHOTO BERTRAND LANGLOIS

Le traditionalisme religieux  se doit d’accepter l’autre dans ses croyances et opinions. Mais pour n’importe quelle religion  l’intégrisme doit nous interpeler; la radicalisation religieuse, elle, ne peut que poser question et inquiéter. Doit on l’accepter dans notre pays ? …, les Pouvoirs Publics sont interrogés par l’actualité. Leur réponse est attendue.

Évoquer l’islam radical ne justifie nullement de faire un amalgame qui conduirait sur un très dangereux chemin, dans le deuxième pays occidental de religion musulmane.

Je reviens à Hélène.

Hélène vit chez sa maman, mais elle est est dans son monde, elle est en rupture familiale, sociale professionnelle et surtout identitaire.

Hélène est tombée amoureuse d’ un jeune Égyptien qui l’entraine vers un Islam radical. Celui ci retourne dans son pays. Hélène rêve de le rejoindre.

Édith qui sait que plus de 900 jeunes – recensés- sont partis faire le jihad, est très inquiète. Elle a encore confiance dans sa fille, mais celle ci est sous influence. La maman a mis en place une interdiction de sortie des frontières.

Le témoignage d’Édith m’a ému je l’ai enregistré. Regardez le.

Le 13 Novembre 2015, j’écrivais :

Une maman y exprimait sa terrible inquiétude de voir sa fille de 17 ans, amoureuse d’un jeune Égyptien, reparti dans son pays, adopter l’islam et s’engager, aux yeux de sa mère, sur le chemin d’une dangereuse radicalisation.

Celle que nous appelions Hélène, un nom d’emprunt (par discrétion)  a eu 18 ans en août 2015.

En Octobre dernier, Hélène a quitté le foyer maternel, dans la région parisienne pour se rendre à Marseille dans le but de se marier avec son ami, revenu, sans doute provisoirement. Elle est aujourd’hui mariée. Restera t’elle en France ?

Bien sur, la maman est brisée, même si courageusement elle assume son métier d’enseignante.

Le 1er février 2016, j’écris :

Hélène devenue majeure, s’est donc mariée, sans sa famille. Depuis elle vit dans le sud, habite un appartement d’où elle ne sort quasiment pas…. Elle « vit » sa nouvelle vie.

J.L.D.

GPA : le Gouvernement opposé.

GPA
Gestation Pour Autrui (GPA),

Devant les Députés le mardi 16 juin dernier, le Gouvernement par la voie de M. Jean-Marie Le Guen Secrétaire d’État chargé des relations avec le Parlement, à l’occasion de deux propositions de Loi a affirmé son opposition ferme et motivée au recours à la Gestation Pour Autrui (GPA), principe réclamé par les couples homosexuels.

Voilà sa déclaration :

« Le groupe Les Républicains a choisi d’inscrire dans sa journée réservée deux propositions de loi relatives à la délicate question de la gestation pour autrui, dont j’ai cru comprendre que ce n’était pas la première fois que notre assemblée avait à débattre.

La première proposition de loi, constitutionnelle, est relative à l’indisponibilité du corps humain ; la seconde, ordinaire, porte sur la lutte contre le recours à une mère porteuse. Attentif à votre démarche, le Gouvernement s’interroge toutefois sur l’opportunité de ces deux propositions de loi.

En effet, elles ne semblent pas apporter de plus-value par rapport au droit existant. On a trop souvent – j’en suis le témoin privilégié dans le cadre de mes fonctions ministérielles – la tentation de légiférer sans utilité. Nous avons même été rappelés à l’ordre à de nombreuses reprises, notamment par le Conseil constitutionnel, sur la tentation que peuvent avoir non seulement les parlementaires, mais aussi le Gouvernement, de légiférer sans utilité majeure.

De plus, pour revenir sur le fond, ces deux propositions de loi tendent à remettre en cause la prise en compte de condamnations de la Cour européenne des droits de l’homme, ainsi que la jurisprudence conforme de la Cour de cassation, au détriment de ce qui devrait pourtant être la priorité de notre attention : l’intérêt de l’enfant.

C’est bien là, me semble-t-il, la seule chose qui doit nous guider, plutôt que l’attachement à tel ou tel dogme. Je réaffirme ici la position constante et ferme du Gouvernement sur le sujet de la gestation pour autrui : il n’est pas question de revenir sur sa prohibition.

Il n’existe aucune volonté de légaliser d’une manière ou d’une autre cette pratique, qui tire profit de la détresse des personnes qui souhaitent y recourir, et participe d’une logique de marchandisation du corps humain que le Gouvernement condamne.

En premier lieu, le Gouvernement ne peut que souligner l’absence d’opportunité de la première de ces propositions, qui a vocation à inscrire dans la Constitution le principe d’indisponibilité du corps humain. En effet, le Conseil constitutionnel a rappelé, en 1994, que le principe de dignité de la personne humaine, contre toute forme d’asservissement et de dégradation, a valeur constitutionnelle.

Ce principe guide notre approche des problèmes liés à la bioéthique.

Par ailleurs, le principe d’indisponibilité du corps humain est déjà inscrit implicitement dans la loi, à travers les dispositions des articles 16-1 et suivants du code civil. Ces dispositions du code civil sont issues de la première loi bioéthique du 29 juillet 1994, que M. Léonetti connaît bien. L’article 16-1 de ce même code consacre le droit au respect du corps humain et son inviolabilité ; cette consécration indirecte s’ajoute à celle, expresse, de la jurisprudence de la Cour de cassation dans son célèbre arrêt « Alma Mater » du 31 mai 1991, dans lequel a été rappelée la prohibition de toute convention de gestation pour autrui.

Notre corpus juridique assure ainsi un cadre protecteur suffisant pour interdire toute commercialisation du corps humain, tout en aménageant la possibilité de prévoir, par la loi, des dérogations justifiées par un intérêt général.

Compte tenu du cadre protecteur déjà existant, la proposition de relever au niveau constitutionnel le principe d’indisponibilité du corps humain ne peut avoir pour effet que de restreindre les exceptions tolérées à ce principe, que le Conseil constitutionnel ne pourrait plus justifier par un motif d’intérêt général : est-ce là le but recherché ? Ériger au niveau constitutionnel le principe d’indisponibilité du corps humain pourrait en effet remettre en cause des pratiques telles que la recherche sur l’embryon, le champ de l’assistance médicale à la procréation ou encore la circulaire du 25 janvier 2013 relative au certificat de nationalité française délivré dans les situations de gestation pour autrui : je ne puis croire que vous poursuiviez de tels objectifs.

Notre arsenal pénal permet aujourd’hui d’appréhender et de réprimer l’essentiel des comportements liés à la GPA. Cela peut se faire sous les qualifications de provocation à l’abandon d’enfant – punie de six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende –, Procréationd’entremise en vue de l’abandon d’un enfant – punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende –, d’entremise en vue d’une GPA – punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende –, et enfin de fraude à l’état civil – punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Les poursuites sont cependant quasi inexistantes contre les sociétés ou organisations qui offrent des prestations de GPA, car ces dernières opèrent depuis l’étranger – notamment depuis la Russie –, sans qu’aucun élément constitutif de l’infraction soit commis en France. Ainsi, la loi française ne s’applique pas, et les actes de complicité commis en France ne sont pas punissables lorsque la GPA est légale à l’étranger. ……. »